Algérie

"Les amis de Benguettaf" se recueillent sur la tombe du défunt artiste




Pour rendre hommage à feu Cheikh M'hamed Benguettaf, ancien comédien, dramaturge, comédien, metteur en scène et directeur du Théâtre national Mahieddine- Bachtarzi, disparu le 5 janvier dernier, à l'âge de 75 ans, la famille artistique et journalistique a saisi l'occasion du 40e jour de sa disparition pour se rendre, en cette matinée du jeudi 13 Février, au cimetière d'El Alia, sis à Bab Ezzouar, pour déposer une gerbe de fleurs sur sa tombe.Pour rendre hommage à feu Cheikh M'hamed Benguettaf, ancien comédien, dramaturge, comédien, metteur en scène et directeur du Théâtre national Mahieddine- Bachtarzi, disparu le 5 janvier dernier, à l'âge de 75 ans, la famille artistique et journalistique a saisi l'occasion du 40e jour de sa disparition pour se rendre, en cette matinée du jeudi 13 Février, au cimetière d'El Alia, sis à Bab Ezzouar, pour déposer une gerbe de fleurs sur sa tombe.Réunis au tour de la tombe, pour lire la Fatiha, "Les amis de Benguettaf" ont tenu à souligner que "Cheikh a reçu les hommages qu'il méritait, ceux de l'émotion. Et sa contribution n'étant pas près d'être oubliée", ont-ils précisé. Fethi Benbrahim, chargé de communication du théâtre national, a affirmé "qu'il était pour lui source de petites joies quotidiennes et des encyclopédies de la sagesse"."Que de beaux souvenirs je garderai de lui qui s'arrêtait pour me saluer, pour des conseils ou tout simplement pour me parler". Le comédien, dramaturge, comédien, metteur en scène et directeur du théâtre national Mahieddine-Bachtarzi s'en est allé à jamais, laissant derrière lui une ?uvre et un parcours qui en disent long sur son engagement sans limites pendant plus de quarante ans pour le 4e art. Benguettaf foule les planches de la scène au début des années 60, avec d'autres jeunes épris comme lui de théâtre. Ces jeunes créateurs n'ont qu'un seul but : édifier un théâtre algérien répondant aux aspirations et attentes de cette Algérie nouvellement indépendante.Le défi sera de taille mais il sera relevé de fort belle manière par des hommes et des femmes qui n'ont pas hésité à faire fi des difficultés et des préjugés pour aller jusqu'au bout du rêve. M'hamed Benguettaf voit le jour le 20 décembre 1939, dans le quartier d'Hussein Dey, à Alger. Alors qu'il entend parler d'un concours organisé par la Télévision algérienne à l'adresse de jeunes prodiges de la chanson, il se présente pour tenter sa chance.Mais au lieu du chant, il est orienté vers la comédie, débutant ainsi dans le théâtre radiophonique où il est révélé au public, notamment à travers sa voix puissante et retentissante. En 1965, il fait la connaissance d'un autre monstre sacré du 4e art algérien, le grand Mustapha Kateb, ce dernier qui le voit évoluer dans une pièce de Mohamed Hilmi est très vite impressionné par sa maîtrise de la langue arabe mais, surtout, par sa prestance, son charisme et la force de son talent. Il décide de le prendre dans sa troupe.Conscient de la chance qui lui est offerte de pouvoir afficher ses prétentions sur scène, Benguettaf se lâchera complètement, donnant à chaque fois le meilleur de lui-même, ce qui amènera Mustapha Kateb à ledistribuer dans une quarantaine de pièces théâtrales. Il bâtira ainsi sa carrière à force de prouesses et de jeu de séduction avec le public qui ne se lassera jamais de le voir évoluer sur les planches dans la peau de personnages éclectiques et hauts en couleur.Comédien plein de vie et de ressources, il jouera aussi bien des ?uvres du théâtre populaire ou des pièces maîtresses puisées dans le patrimoine classique ou universel : Molière, Shakespeare, Ould Abderrahmane Kaki ou Kateb Yacine, pour ne citer que ceux-là. Benguettaf n'excellait pas seulement dans la comédie, il avait d'autres cordes à son violon : l'écriture, la traduction et l'adaptation. On lui doit ainsi l'adaptation de chefs-d'?uvre comme Ivan Ivanovitch, de l'écrivain russe Gogol, ou la traduction de la pièce L'Homme aux sandales de caoutchouc de Kateb Yacine.Il a également adapté des ?uvres de Nazim Hikmet, Ali Salem, Mahmoud Diab, et on en oublie et tant la liste est longue. En 2004, il se voit confier la direction du TNA en juste reconnaissance de son talent, des sacrifices consentis et des efforts déployés pour l'épanouissement du 4e art algérien, en dépit de toutes les difficultés. Malade, il tire sa révérence après avoir été admis à l'hôpital, laissant derrière lui un parcours à envier.Réunis au tour de la tombe, pour lire la Fatiha, "Les amis de Benguettaf" ont tenu à souligner que "Cheikh a reçu les hommages qu'il méritait, ceux de l'émotion. Et sa contribution n'étant pas près d'être oubliée", ont-ils précisé. Fethi Benbrahim, chargé de communication du théâtre national, a affirmé "qu'il était pour lui source de petites joies quotidiennes et des encyclopédies de la sagesse"."Que de beaux souvenirs je garderai de lui qui s'arrêtait pour me saluer, pour des conseils ou tout simplement pour me parler". Le comédien, dramaturge, comédien, metteur en scène et directeur du théâtre national Mahieddine-Bachtarzi s'en est allé à jamais, laissant derrière lui une ?uvre et un parcours qui en disent long sur son engagement sans limites pendant plus de quarante ans pour le 4e art. Benguettaf foule les planches de la scène au début des années 60, avec d'autres jeunes épris comme lui de théâtre. Ces jeunes créateurs n'ont qu'un seul but : édifier un théâtre algérien répondant aux aspirations et attentes de cette Algérie nouvellement indépendante.Le défi sera de taille mais il sera relevé de fort belle manière par des hommes et des femmes qui n'ont pas hésité à faire fi des difficultés et des préjugés pour aller jusqu'au bout du rêve. M'hamed Benguettaf voit le jour le 20 décembre 1939, dans le quartier d'Hussein Dey, à Alger. Alors qu'il entend parler d'un concours organisé par la Télévision algérienne à l'adresse de jeunes prodiges de la chanson, il se présente pour tenter sa chance.Mais au lieu du chant, il est orienté vers la comédie, débutant ainsi dans le théâtre radiophonique où il est révélé au public, notamment à travers sa voix puissante et retentissante. En 1965, il fait la connaissance d'un autre monstre sacré du 4e art algérien, le grand Mustapha Kateb, ce dernier qui le voit évoluer dans une pièce de Mohamed Hilmi est très vite impressionné par sa maîtrise de la langue arabe mais, surtout, par sa prestance, son charisme et la force de son talent. Il décide de le prendre dans sa troupe.Conscient de la chance qui lui est offerte de pouvoir afficher ses prétentions sur scène, Benguettaf se lâchera complètement, donnant à chaque fois le meilleur de lui-même, ce qui amènera Mustapha Kateb à ledistribuer dans une quarantaine de pièces théâtrales. Il bâtira ainsi sa carrière à force de prouesses et de jeu de séduction avec le public qui ne se lassera jamais de le voir évoluer sur les planches dans la peau de personnages éclectiques et hauts en couleur.Comédien plein de vie et de ressources, il jouera aussi bien des ?uvres du théâtre populaire ou des pièces maîtresses puisées dans le patrimoine classique ou universel : Molière, Shakespeare, Ould Abderrahmane Kaki ou Kateb Yacine, pour ne citer que ceux-là. Benguettaf n'excellait pas seulement dans la comédie, il avait d'autres cordes à son violon : l'écriture, la traduction et l'adaptation. On lui doit ainsi l'adaptation de chefs-d'?uvre comme Ivan Ivanovitch, de l'écrivain russe Gogol, ou la traduction de la pièce L'Homme aux sandales de caoutchouc de Kateb Yacine.Il a également adapté des ?uvres de Nazim Hikmet, Ali Salem, Mahmoud Diab, et on en oublie et tant la liste est longue. En 2004, il se voit confier la direction du TNA en juste reconnaissance de son talent, des sacrifices consentis et des efforts déployés pour l'épanouissement du 4e art algérien, en dépit de toutes les difficultés. Malade, il tire sa révérence après avoir été admis à l'hôpital, laissant derrière lui un parcours à envier.




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