L'avocat américain, Kevin Goering, spécialiste des droits de propriété intellectuelle, a estimé, avant-hier, lors de la table ronde qu'il a animée au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, que "les Américains ont tendance à se méfier des institutions des pays sous-développés ou en voie de développement". "Ni dans leurs fonctionnaires, policiers ou juges", a-t-il ajouté. C'était pour expliquer pourquoi les garanties de protection de la propriété intellectuelle continuent de constituer un point d'achoppement dans les négociations que mène l'Algérie avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Et ce, en dépit de la ratification de toutes les conventions internationales en la matière et l'adoption en interne d'une batterie de textes législatifs encadrant les problématiques de la propriété intellectuelle. Kevin Goering a indiqué que "les plus regardants en la matière sont les laboratoires pharmaceutiques qui ont des représentants dans les groupes de négociations des différents accords internationaux qui veillent à la protection de leurs brevets, mais obtenus grâce à des investissements colossaux dans la recherche-développement". Ainsi, a-t-il souligné, "les droits de propriété intellectuelle constituent dans les pays développés un enjeu économique majeur qui influe sur la décision politique".L. H.
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Posté Le : 08/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lyas Hallas
Source : www.liberte-algerie.com