Algérie

Les américains appelés à éviter la Tunisie: Washington prédit la relance des attentats



Le département américain a aussi mentionné les hauteurs de l'Ouest, dont Djebal Chaâmbi, Jendouba, le côté Ouest du pays, limitrophe avec l'Algérie, Kef, Kasserine, et Sidi Bouzid.Les terroristes peuvent encore frapper en Tunisie, d'après Washington, qui conseille les américains à éviter ce pays.
Les Etats-Unis ont appelé, hier, leurs ressortissants en Tunisie à éviter de se rendre près des frontières avec la Libye. Selon le site Al-Arabya, le secrétariat américain aux Affaires Etrangères a mis en garde contre des attentats terroristes dans ces zones. La mise en garde porte également sur la zone tampon dans le désert, au Sud, à Remada, Tataouine. Le département américain a aussi mentionné les hauteurs de l'Ouest, dont Djebal Chaâmbi, Jendouba, le côté Ouest du pays, limitrophe avec l'Algérie, Kef, Kasserine, et Sidi Bouzid. «Les organisations terroristes prépareraient des attaques terroristes en Tunisie», lit-on selon Al-Arabya, qui cite le communiqué du secrétariat américain des Affaires Etrangères, écrit un média tunisien. Les terroristes de Daech ont revendiqué de nombreux attentats en Tunisie, ciblant des opposants, civils, militaires, éléments des forces de l'ordre, militants et ressortissants d'autres pays. Il y a quelques jours, deux terroristes présumés se sont fait éclater, après avoir été repérés par les forces de l'ordre. Des accrochages ont lieu en Tunisie, opposant les terroristes à l'armée et forces de l'ordre. Ils sont des milliers les tunisiens qui ont adhéré à Daech en Libye, Irak et Syrie, et sont dénoncés par l'opinion publique de Tunisie, qui refuse leur retour au pays. Nombre de tunisiens disent qu'ils ont été incités à rallier Daech par le chef d'Ennahda, El Ghennouchi, qui a plaidé la cause des terroristes combattant le gouvernement légal de Damas. L'ancien président par intérim de Tunisie, El Merzouki, est accusé par de nombreux tunisiens de soutien aux terroristes, en annulant la coopération diplomatique avec Damas.
L'état d'urgence prolongé
Le président de Tunisie, Béji Caïd Essebsi, a décidé de prolonger l'état d'urgence d'un mois, à compter du 6 janvier courant jusqu'au 04 février, à la suite de concertations avec le chef du gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple, en attendant l'approbation à l'ARP du projet de loi réglementant l'état d'urgence, a annoncé la présidence de la République. Il est à noter que la prolongation d'un mois de l'état d'urgence, est en vigueur dans le pays depuis une l'attaque qui a ciblé, en 2015, un bus de la garde présidentielle. Les tunisiens craignent une recrudescence des attentats terroristes, avec la défaite de Daech en irak. Les milliers de terroristes tunisiens de Daech pourraient retourner en Tunisie, et commettre des attentats. L'opinion publique de Tunisie a refusé leur retour, et le gouvernement a dit que nombre de ces terroristes sont déjà en Tunisie, et interpellés. Mais à Tunis, on semble plus préoccupé par les jeux de pouvoir opposant le Président, son jeune premier ministre, et le chef des islamistes d'Ennahda, accusé par l'opinion publique de Tunisie, de gouverner au nom du premier ministre. Ennahda accusé d'incitation des jeunes à aller à Daech pour combattre le gouvernement de Damas, est dénoncé par nombre de tunisiens. Aujourd'hui, le pouvoir d'achat et le chômage hantent les tunisiens.


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