Le département de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière conjuguent leurs efforts pour améliorer la formation médicale. De ce fait, s'impose la mise à jour des outils organisationnels et juridiques qui régissent ces études. Une avancée notable dans la formation et la pratique médicale est projetée pour les années à venir.Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Abdelbaki Benziane et Abderrahmane Benbouzid s'associent pour élever le niveau de la formation en sciences médicales. Pour ce faire, quatre groupes de travail mixtes entre les deux secteurs ont été installés.
«Ils traiteront certains dossiers, mettront à jour les outils organisationnels et juridiques qui organisent les études et la formation appliquée, de manière à renforcer les compétences de nos médecins et professeurs afin de relever les défis dans la formation et la pratique médicale», explique le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, lors de la rencontre consacrée à la mise en place des groupes de travail mixtes, hier à Alger.
Chargé de relancer les commissions consultatives hospitalo-universitaires locales ainsi que la commission consultative nationale hospitalo-universitaire, le premier groupe de travail mixte doit procéder à la mise à jour de leurs missions, et ce, à travers la réactualisation du décret exécutif n°13-288 du 1er août 2013.
«Ces commissions ont pour missions de s'occuper des activités de soins et de la formation en sciences médicales, organiser les stages pratiques, consulter pour déterminer les connaissances des spécialistes hospitaliers, fixer les normes de qualification des structures hospitalo-universitaires et déterminer les normes des activités des services hospitaliers», précise le ministre.
Le deuxième groupe de travail mixte se penchera aux aspects liés aux sciences fondamentales dans les sciences médicales, la révision de la grille d'évaluation des promotions pour les différents grades de professeurs hospitalo-universitaires, dont le poste de la chefferie de service hospitalo-universitaire, ainsi que les critères de soutenance de thèses de doctorat en sciences médicales.
Le troisième groupe examinera la formation en sciences infirmières et étudiera les moyens pour développer et améliorer sa qualité. Quant au quatrième groupe de travail mixte, il sera chargé d'étudier la situation de la recherche scientifique en sciences médicales et les moyens à mettre en place pour l'activer et la relancer afin qu'elle soit calquée sur le rythme des développements scientifiques dans le monde.
«Le plus grand défi à relever est de passer de la recherche académique à la recherche appliquée, plus efficace en sciences médicales», dira Benziane.
De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a insisté sur la qualité de la formation et des stages pratiques en sciences médicales.
«La croissance démographique, l'évolution du nombre des étudiants et le développement de la science nous imposent d'être à la hauteur de tous ces défis», fait-il remarquer.
Et d'assurer que l'Algérie dispose d'un grand nombre de médecins, ce qui la place au niveau des pays développés concernant le nombre de médecins pour 100 000 habitants.
«Aujourd'hui, il faut passer à des formations de qualité et améliorer la répartition des médecins sur les structures de santé à travers toutes les wilayas du pays», note-t-il.
Ry. N.
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Posté Le : 09/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rym Nasri
Source : www.lesoirdalgerie.com