Après un arrêt de
cours qui aura duré une journée, les enseignants ont repris, hier, leur travail
au lycée Kasdi Merbah, dans le quartier des Amandiers, dès huit heures à la
faveur des engagements pris par la direction de l'éducation en vue de renforcer
l'organisation au niveau de l'établissement en question et de régler les
différents problèmes qui minent la bonne marche du lycée. Néanmoins, les
enseignants restent toujours mobilisés et promettent de reconduire un nouveau
mouvement de protestation si toutefois les engagements de la tutelle ne sont
pas respectés. En effet, et selon le coordonnateur de wilaya du SNAPEST, une
réunion qui a regroupé, hier, le secrétaire général de la direction de
l'éducation avec les représentants des professeurs a permis de lever le voile
sur un certain nombre de problèmes dont souffrent les enseignants. Parmi ces
derniers, les concernés signalent un manque accru d'adjoints d'éducation, ce
qui se traduisait négativement sur la qualité de scolarité des élèves et de
l'organisation de l'établissement. Mais, pour le syndicaliste du SNAPEST, ceci
n'est nullement un problème de manque d'effectif, car les adjoints de
l'éducation existent en nombre assez suffisant au niveau de l'établissement,
mais ils n'exercent pas toujours dans leurs postes. C'est plutôt un problème
d'organisation et d'affectation qui se pose. En effet, selon les enseignants, l'établissement
fonctionnait avec seulement quatre surveillants, alors qu'en réalité il en
dispose de 7 adjoints d'éducation. Une situation d'anarchie qui a influé
négativement notamment sur le passage du roulement et pose problème sur la
comptabilisation des absences des élèves. «Les parents savent-ils que leurs
enfants ont été absents tel ou tel jour ? Et si quelque chose leur arrivait
alors qu'ils sont à l'extérieur, sans que leurs parents ne le sachent ?», nous
disent des professeurs du lycée.
Dans ce cadre, le secrétaire général de la
direction de l'éducation, a affirmé la même source, «s'est engagé à renforcer
l'encadrement administratif par deux affectations aux postes d'adjoint de
l'éducation, en plus d'une troisième au poste de surveillant général». Sur ce
dernier point, les enseignants ont tenu à souligner qu'ils ne veulent plus d'un
adjoint de l'éducation intérimaire faisant fonction de surveillant général,
mais d'un surveillant général titulaire.
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Posté Le : 21/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Houari Barti
Source : www.lequotidien-oran.com