Censure n De nombreux ouvrages furent brûlés dans un gigantesque autodafé en plein centre de la capitale. Des pièces de théâtre furent interdites et des romanciers priés d'aller s'inspirer «là où l'herbe est plus verte» comme on dit.Lorsqu'Hitler prendra le pouvoir à Berlin dans les années 36, la première chose qu'il voudra mettre au pas est la culture nationale et ce qu'elle irradie. Cette culture, selon lui, ne répond pas aux canons faschistes tels qu'il les conçoit et trouvera que l'art dans son pays était décadent et stérile. C'est pourquoi de nombreux ouvrages furent brûlés dans un gigantesque autodafé en plein centre de la capitale. Des pièces de théâtre furent interdites et des romanciers priés d'aller s'inspirer «là où l'herbe est plus verte» comme on dit.Les créateurs et les poètes seront brusquement suspects. La seule chose qu'il appréciera dans son pays, sur le plan culturel, est la musique de Wagner et tout ce qui touche à la forêt noire. Pour bien montrer ses préférences, il invitera officiellement dans son repaire de Berguen la belle fille du composteur. Il invitera également Marlène Dietrich. Mais ses lieutenants qui étaient moins regardants sur la décadence supposée de l'est allemand investiront secrètement dans cette filière en prévision de la victoire alliée.Le maréchal Goebels n'éprouvera aucun scrupule pour dépouiller la plupart des musées des pays occupés de leurs meilleurs tableaux. Une fois vendues ces ?uvres rapportaient des millions de dollars à leurs propriétaires et leur assuraient une confortable fin de vie. Le génie créateur de certains hommes a fait parfois briller au firmament non pas les pays qui les ont vu naître mais leurs noms personnels.
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Posté Le : 23/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : I Z
Source : www.infosoir.com