Algérie

Les Algériens sont à l'affût de la liberté



Algériens et Algériennes en premières lignes de cette nouvelle marche, observée au premier vendredi après le mois de ramadhan pour exiger le départ du chef d'Etat Abdelkader Bensaleh et ses soutiens. Ils sont sortis par milliers dans toutes les rues se la capitale, Alger pour exprimer leur attachement à leur patrie et au fondamentaux d'un Etat de droit, libre et juste. Un 16eme vendredi de manifestation populaire pour démystifier le pouvoir et le dépossédé de sa légitimité aux yeu, du monde entier.Le mot d'ordre pour cette nouvelle sortie populaire: Un Etat civil, livre et démocratique, le peuple ne veut pas d'un Etat militaire. C'était le slogan chanté, clamé et brandi unanimement par les manifestants, déçus et déroutés à cause des dernières déclarations de Bensalah considérées comme un affront et une insulte à la volonté populaire. Le vendredi 7 juin, incarne la persévérance et la détermination du peuple à poursuivre sa lutte contre tout stratège politique tendant à ressusciter l'ancien pouvoir, dont le spectre plane toujours avec l'entêtement des figures politiques en place. 10h00: Alger, la capitale mise en quarantaine. L'autoroute fermée. Le centre d'Alger est quadrillé par un dispositif policier disproportionné. Tel est le cliché des manifestations depuis un mois. Surveillés, fouillés et même bousculés par les policiers, les manifestants n'ont pas renoncés. Aucun n'a renoncé à son combat, chacun et chacune ont prouvé leur attachement à leur conviction. Après un sit-in observé devant la Grande Poste, les manifestants ont marché vers la placette Audin. Dans la sérénité et le pacifisme, ils ont sillonné le centre d'Alger, malgré les intimidations policières. " Je pense que le temps est venu pour changer le ton et adapter de nouveaux moyens à notre lutte", estime Hamza, membre actif du mouvement depuis le 22 févier. Comme ses camarades de lutte, il est convaincu que "le pouvoir tente de se régénérer". " Qui tente rien n'a rien", ironise Bassim, qui était également en tête du cortège populaire qui se dirigeait vers le Boulevard Amirouche. Le peuple garde sa bosselé et maintient son itinéraire pour démontrer une fois de plus son exaspération du pouvoir éhonté et honni par le peuple. Brillant par qon absence durant les marches du mois se ramadan, cette fois ci, la femme reviennent aux côtés de ses compatriotes, pour manifester et dénoncer les violations et agressions politiques dont il est victime le pays qui a enfanté des hommes et femmes libres. "Je suis triste pour mon pays, et surtout j'ai peur pour mes enfants", apostrophe Yousra, mère de trois enfants et qui a rejoint le mouvement pour la première fois. 13h35: Alger est saturée, envahie par une foule compacte, encerclée par la police qui assistait à un spectacle des plus ordinaires qui dure depuis plus de trois mois. Inquiets et dubitatifs quant à son avenir en absence d'une issue visible et concrète, certains manifestants "appellent à la constitution d'un collectif représentant le peuple". "Ce n'est plus un défi, c'est un ultimatum que pose le pouvoir au peuple. Il faut agir dans la dextérité, et l'objectivité", estime Danine, membre d'une association culturelle , habitué aux débats animés à la place des Martyrs. Un visage aigri, investi par le sentiment d'échec. Explicitement, il dit craindre un scénario similaire à celui des soudanais auxquels il a rendu hommage. Une appréhension partagée par plusieurs marcheurs qui n'ont pas hésité à crier au départ du ched de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah. Fustigé et renié pour sa position favorable aux élections présidentielles, contre la volonté et revendication populaire. Après presque quatre mois de mobilisation populaire, les derniers agissements des tenants du pouvoir ont démontré leur raté démocratique qui transparaît dans les discours politiques, vide et paradoxaux. La fracture entre pouvoir et peuple ponctue. " Nous rejetons la feuille de route proposée par le pouvoir ", commente Neila, à l'extérieur depuis 9h00 du matin. "Le pouvoir des milices est un danger. Nous devons être plus lucides et solidaires pour accomplir l'action du peuple", a-t elle renchéri. De surcroît, le peuple veut sortir de l'analogie du terme démocratie pour asseoir un Etat démocratique avec le peuple. C'est le slogan omniprésent dans la foule. 16h45 l'intervention immense de ce peuple une fois de plus, met à mal le pouvoir. Pour le seizième acte dz protestation, les manifestants sont passés de petits refrains à une grande fanfare interprétant des chants patriotiques. Les manifestants entonnaient leurs slogans à la décharge de Bensaleh. Le drapeau national témoin de chaque sortie et engouement populaire pour la dignité. Pour sa liberté et la justice, le peuple emprunte la voie de l'hystérie, de la furie et de la psychose, mais sans oublier le fond de son combat. L ' objectif démanteler le pouvoir vaille que vaille. C'est sous un ciel humide et chaud que le peuple achève sa seizième journée de manifestation. Encore faut ? il aller sur d'autres marches pour réussir ou adopter de nouveaux moyens !!


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