Les Algériens peinent toujours

Selon des spécialistes de cette discipline, ce déclin est dû à l'absence des judokas du continent aux compétitions inscrites dans le circuit sportif mondial de la FIJ pour manque de moyens financiers surtout. Les résultats enregistrés ces derniers mois par nos judokas, messieurs et dames, dans les épreuves internationales, n'ont pas été satisfaisants et ne rassurent pas en prévision des prochaines échéances, notamment les qualifications aux JO 2016. Le choix des compétitions internationales dans lesquelles étaient engagés nos athlètes n'est pas toujours inscrit dans un processus leur permettant d'aller crescendo dans l'effort et progresser au contact du haut niveau. Ainsi, à la lecture des classements messieurs et dames, on s'aperçoit que les judokas algériens restent loin du compte. La preuve, chez les hommes, même si sept judokas font partie du podium africain, sur le plan mondial beaucoup de travail reste à faire. Le meilleur classement algérien est celui de Lyès Bouyakoub (100 kg) qui occupe la 26e place. Bilel Zouani (+100 kg) est à la 34e position, Houd Zerdani (66 kg) 35e, Abderrahmane Benamadi dans la catégorie des 90 kg est au 47e rang, Oussama Djeddi (73 kg) est 56e alors que Mohamed Rebahi (60 kg) se trouve à la 65e place. Les dames sont un peu mieux loties que les messieurs puisque trois athlètes sont dans le top 30. Il s'agit de Kaouther Ouallal (78 kg) qui occupe la 22e place. Une place derrière, on trouve Imène Agouar (63 kg) alors que Sonia Asselah (+78 kg) est au 26e rang. Sabrina Saïdi (48 kg) est 38e, Souad Belakhal (63 kg) 42e et Meriem Moussa (52 kg). Le plus mauvais classement des Algériens de ce mois de septembre, toutes catégories et sexes confondus, est celui de la judokate Aïcha Benabderrahmane (70 kg) qui occupe la 10e place. Nos filles classées par la FIJ font partie du podium africain. La meilleure algérienne de ce classement, Kaouther Oualal (78 kg), est également la meilleure continentale de sa catégorie.