Algérie

Les Algériens parlent d'investissements, les Portugais de marché Forum d'affaires algéro-portugais



Les Algériens parlent d'investissements, les Portugais de marché Forum d'affaires algéro-portugais
Les entreprises portugaises sont en quête de partenariats durables en Algérie, d'opportunités d'investissements, notamment dans la construction et le bâtiment, a souligné, hier, à Alger, Felipe de Santos, chargé des relations internationales à la Chambre du commerce et de l'industrie arabo-portugaise, indiquant au passage que le projet d'une école mixte de formation dans la construction est toujours en phase de pourparler. « Investir, c'est le but de la mission économique portugaise en Algérie qui prendra fin aujourd'hui. Ce qui intéresse nos entreprises, ce n'est pas de créer des filiales en Algérie, mais de créer des entreprises avec des partenaires algériens », assure-t-il, à l'issue d'une rencontre be to be entre les opérateurs économiques algériens et portugais. Toutefois, les patrons des entreprises portugaises se disent tout ignorer du cadre juridique algérien en matière d'investissements et que leur présence en Algérie est motivée par la recherche de nouveaux marchés pour leurs produits. « Nous sommes ici pour rencontrer des entreprises algériennes susceptibles d'être intéressées par nos produits. Pour nous, investir en Algérie n'est pas à l'ordre du jour. Actuellement, nous n'en avons pas les capacités », affirment les représentants de l'entreprise portugaise Extrafrutas, versée dans l'agroalimentaire. Dans le secteur du médicament, Yahia Amar, directeur de la programmation à Saidal, regrette que les entreprises pharmaceutiques portugaises ne soient pas intéressées, pour le moment du moins, par une création d'entreprises de production de médicaments en Algérie. « Nous les avons sollicités pour des investissements directs et pour le transfert de leurs savoir-faire, mais ils semblent plus intéressés par la vente de leur technologie. Il faut dire que ces entreprises viennent pour la première fois en Algérie, il est donc normal qu'elles aient des visées commerciales », confie-t-il avant de préciser qu'à long terme, elles seront peut-être intéressées pour investir directement en Algérie. C'est ce qu'espère aussi le représentant de l'institut de tourisme et de management, CTM Studya, qui cherche sérieusement un partenaire européen. « Ce qu'il nous faut, c'est un vrai partenariat qui nous ouvre les portes vers l'international, dans le domaine de la formation informatique et du tourisme. Nous avons aussi besoin de l'expertise européenne pour parfaire nos formations », précise-t-il.


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