Algérie

Les Algériens parés pour des médailles à Tokyo



L'Algérie sera présente dans cinq disciplines à la 16e édition des Jeux paralympiques Tokyo-2020 (24 août - 5 septembre), avec l'ambition de réaliser plusieurs podiums et honorer emblème national.27 athlètes, dont 10 filles, sont engagés en athlétisme (21 athlètes), judo (3) et powerlifting (3), en plus des deux sélections de goal-ball messieurs (6 joueurs) et handi-basket masculin et féminin (12 éléments pour chaque équipe). La délégation composée dans sa totalité de 85 personnes s'est déplacée, jeudi, à Tokyo via Istanbul. L'espoir de médailles et distinctions du côté algérien repose, principalement, sur les sports individuels, essentiellement le para-athlétisme, où les nouveaux athlètes seront épaulés par d'autres plus habitués au haut niveau et qui ont, à chaque fois, bien honoré leur contrat. Parmi eux, quatre tenteront de défendre leur titre acquis à Rio en 2016, à savoir Abdellatif Baka et Samir Nouioua (1500m), Nassima Saïfi (disque) et Boudjadar Asmahane (poids). S'ajoutent à ce quatuor, sept athlètes qui étaient médaillés lors de la précédente édition des Jeux paralympiques, à savoir Nadia Medjmedj (poids et javelot), Mounia Gasmi (club), Lynda Hamri (longueur), Mohamed Berrahal (100m), Bahlaz Lahouari et Kamel Kardjena (poids) ainsi qu'Abdellaoui Cherine en judo. Comme à chaque édition, la liste des athlètes algériens qualifiés pour le rendez-vous paralympique comprend de nouvelles figures sur lesquelles reposent de grands espoirs de médailles. Les techniciens algériens citent, notamment le sprinteur, Athmani Skander-Djamil (T13/100 et 400m), Walid Ferhah (F32/club), Salah Khelaifia (T13/100m), Abdelkrim Krai (T38/1500m) et Ahmed Mehideb (F32/poids et club). «Ces athlètes participeront pour la première fois à des Jeux paralympiques, voire à de grandes compétitions. Ils vont découvrir le haut niveau, mais ce n'est pas pour autant qu'ils partent pour se contenter d'une participation. Ils sont animés d'une grande volonté de bien faire et du coup confirmer leur potentiel d'athlète d'élite», se sont accordés à dire leurs entraîneurs. En para-judo, les chances de médailles reposent sur Abdellaoui Cherine (-52 kg), en bronze à Rio et 4e mondiale. Abdellaoui, qui s'est plaint d'un manque de préparation, reste toutefois animée de courage et d'abnégation pour «ne pas se laisser faire sur le tatami». Ses compatriotes Ishak Ouldkouider (-60 kg), 6e mondial et Abderrahmane Chetouane (-90 kg) effectueront leur baptême du feu dans les Jeux. En para-powerlifting, une discipline qui marquera sa 3e participation paralympique, trois athlètes défendront les couleurs nationales à Tokyo. Il s'agit de Hocine Bettir, Hadj Ahmed Beyor et Samira Guerioua. Si la qualification de Bettir (-65 kg) aux JP avait été acquise en 2019, lors de la Coupe du monde (médaille d'argent), celles de Beyor (-49 kg) et Guerioua (-45 kg) avaient été assurées en 2021 lors du Grand Prix de Fazza à Dubai. A Tokyo, les regards seront braqués surtout sur Bettir, 4e mondial et qui aura à coeur de se racheter de sa mauvaise prestation à Rio (trois essais ratés). «Je suis prêt pour le rendez-vous de Tokyo. Certes, notre préparation n'était pas au top pour les raisons que tout le monde connaît, mais on n'a pas le choix. Les Jeux sont là et on doit faire tout notre possible pour honorer notre pays», a déclaré Hocine Bettir à l'APS.Pour ses compatriotes Guerioua et Beyor, la mission sera difficile dans une compétition de niveau très élevé.


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