Algérie

Les Algériens paient-ils trop de taxes '



Les citoyens sont confrontés, depuis quelques temps, à une hausse inquiétante des taxes. Les impôts sur les salaires, la TVA sur les produits de consommation, la taxe foncière et d'autres prélèvements ruinent le budget des Algériens.Les citoyens sont confrontés, depuis quelques temps, à une hausse inquiétante des taxes. Les impôts sur les salaires, la TVA sur les produits de consommation, la taxe foncière et d'autres prélèvements ruinent le budget des Algériens.
Du jamais vu depuis des années. Le gouvernement confectionne des loisde finances pour augmenter lesimpôts et taxes touchant pratiquementtous les secteurs où les citoyens doiventpayer plus. Ainsi depuis le début de l'année,deux augmentations importantes ontété validées dans le cadre de la loi definances de 2018.
Il s'agit de la taxe sur la collecte des déchets ménagers que doit supporterle citoyen et l'impôt annuel surl'habitation qui a grimpé systématiquement.Force est de constater que l'augmentationde la TVA à la source passant à 19% sur tous les produits alimentaires,même sur ceux de large consommation faitautomatiquement renchérir les prix etaggrave particulièrement la baisse du pouvoird'achat des citoyens aux revenus faibles.A cela, il faut ajouter l'importance deIRG qui est de 20 % selon les estimationsde la direction générale des impôts. Cetimpôt représente un important gisementfiscal entre 3 à 4 milliards de dollars selonun bilan du Trésor public pour les caissesde l'Etat, même si certains le classentparmi un impôt appréciable. Ce n'est passans incidence sur le portefeuille des salariés qui augmente jusqu'à 40 % des rémunérationsselon les catégories.
La contradictionfait que l'IRG est plus importantque l'impôt sur les bénéfices des sociétés(IBS) dans un contexte où les riches doiventpayer plus. Ces derniers ont réussi d'ailleurs à obtenir gain de cause en faisant des pressions pour supprimer l'impôt sur la fortune. Une taxe qui aurait pu contribuer à équilibrer les finances de l'Etat et à consacrer une "justice fiscale". L'autre trouvaille du gouvernement a consisté dernièrement à augmenter de manière ostentatoire les timbres fiscaux sur le permis biométrique,la carte grise et les transactions sur l'achet et vente des véhicules. Un cumul de ces taxes peut ruiner le budget des automobilistes qui doivent de surcroît payer d'autres charges telles que la vignette, le contrôle technique des voitures et le carburant. Le plus indiqué dans cette pression fiscale est l'imposition sur le logement neuf à acquérir avec des prix revus à la hausse.
Le logement public promotionnel s'illustre parmi les plus onéreux où un F3 peut coûter jusqu'à 1 milliard de centimes alors que ces unités sont destinées à la catégorie moyenne des citoyens. Il faut dire que tous les types de logements sont concernés par cette augmentation de leurs coûts sauf le logement social qui reste faiblement rémunéré au niveau des charges locatives. On se demanderait où devra s'appliquer le principe de"l'équité fiscale" que le gouvernement n'acessé de le défendre ' Du reste, ce sont donc les citoyens aux revenus modestes qui seront fragilisés si toutefois l'Etat ne tenterait pas d'amortir les effets de cette politique du "tout impôt".
Du jamais vu depuis des années. Le gouvernement confectionne des loisde finances pour augmenter lesimpôts et taxes touchant pratiquementtous les secteurs où les citoyens doiventpayer plus. Ainsi depuis le début de l'année,deux augmentations importantes ontété validées dans le cadre de la loi definances de 2018.
Il s'agit de la taxe sur la collecte des déchets ménagers que doit supporterle citoyen et l'impôt annuel surl'habitation qui a grimpé systématiquement.Force est de constater que l'augmentationde la TVA à la source passant à 19% sur tous les produits alimentaires,même sur ceux de large consommation faitautomatiquement renchérir les prix etaggrave particulièrement la baisse du pouvoird'achat des citoyens aux revenus faibles.A cela, il faut ajouter l'importance deIRG qui est de 20 % selon les estimationsde la direction générale des impôts. Cetimpôt représente un important gisementfiscal entre 3 à 4 milliards de dollars selonun bilan du Trésor public pour les caissesde l'Etat, même si certains le classentparmi un impôt appréciable. Ce n'est passans incidence sur le portefeuille des salariés qui augmente jusqu'à 40 % des rémunérationsselon les catégories.
La contradictionfait que l'IRG est plus importantque l'impôt sur les bénéfices des sociétés(IBS) dans un contexte où les riches doiventpayer plus. Ces derniers ont réussi d'ailleurs à obtenir gain de cause en faisant des pressions pour supprimer l'impôt sur la fortune. Une taxe qui aurait pu contribuer à équilibrer les finances de l'Etat et à consacrer une "justice fiscale". L'autre trouvaille du gouvernement a consisté dernièrement à augmenter de manière ostentatoire les timbres fiscaux sur le permis biométrique,la carte grise et les transactions sur l'achet et vente des véhicules. Un cumul de ces taxes peut ruiner le budget des automobilistes qui doivent de surcroît payer d'autres charges telles que la vignette, le contrôle technique des voitures et le carburant. Le plus indiqué dans cette pression fiscale est l'imposition sur le logement neuf à acquérir avec des prix revus à la hausse.
Le logement public promotionnel s'illustre parmi les plus onéreux où un F3 peut coûter jusqu'à 1 milliard de centimes alors que ces unités sont destinées à la catégorie moyenne des citoyens. Il faut dire que tous les types de logements sont concernés par cette augmentation de leurs coûts sauf le logement social qui reste faiblement rémunéré au niveau des charges locatives. On se demanderait où devra s'appliquer le principe de"l'équité fiscale" que le gouvernement n'acessé de le défendre ' Du reste, ce sont donc les citoyens aux revenus modestes qui seront fragilisés si toutefois l'Etat ne tenterait pas d'amortir les effets de cette politique du "tout impôt".


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