Une Algérie forte, stable et unie : c'est le but du vote pour l'élection présidentielle du 7 septembre que les trois candidats en lice veulent massif. La campagne électorale a pris fin avant-hier mardi 3 septembre à minuit. C'est une réussite. Son déroulement est exceptionnel comme le prouvent le climat détendu et de la sérénité qui l'ont marqué. Les messages électoraux des trois candidats ont été empreints de clarté et de franchise. Ils se réclament de l'Algérie du 1er novembre qui a dicté le cap vers l'avenir et a forgé son contenu social. Dans leur grande majorité, les Algériens ont pris conscience des menaces qui pèsent sur notre pays et ont bien perçu les complots réels qui se trament contre sa souveraineté. Ils savent que le retour de l'Algérie vers un statut de puissance, attesté par la réussite de ses projets et de son activité diplomatique, a fait accroître l'agressivité de ses ennemis qui agissent aux plans médiatique et politique et même plus s'ils en ont l'occasion.
Cela se vérifie à travers les attaques grossières à l'aide de mensonges et de manipulations contre l'Algérie et ses dirigeants.
La campagne électorale, qu'il s'agisse de meetings ou d'activités de proximité, a été suivie avec intérêt par les Algériens qui mesurent l'enjeu de l'élection présidentielle du 7 septembre. Une campagne électorale exceptionnelle
Les observateurs et analystes de la campagne électorale estiment que les caractéristiques nouvelles, notamment le calme et la responsabilité, qui ont marqué son déroulement sont des indicateurs annonciateurs d'une forte participation du peuple au scrutin présidentiel de samedi prochain, car il est conscient que dans ce contexte, voter est la responsabilité de tous.
Un engouement populaire particulier a entouré la campagne électorale qui a véhiculé les discours des candidats focalisés sur l'importance des prochaines élections présidentielles pour façonner l'avenir du pays dans un contexte régional en évolution, et l'exigence une large participation du peuple algérien à ce rendez-vous pour préserver l'unité et la stabilité du pays. Les commentateurs expriment leur conviction que le peuple algérien sera au rendez-vous, samedi prochain, pour dire haut et fort sa parole, d'une seule voix. La campagne électorale s'est déroulée sans incidents et dans le respect des règles édictées par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui n'a pas eu à intervenir, car les discours d'offense, d'insulte ou de haine étaient totalement absents. Les trois candidats et leurs représentants ont fait connaître leurs programmes respectifs en se déplaçant partout dans le pays pour mobiliser les citoyens et pour convaincre l'électorat de voter pour eux en allant aux urnes en masse le 7 septembre. Les discours électoraux ont eu un point commun, à savoir la dynamique pour construire une nouvelle Algérie résolument tournée vers l'avenir et développée, qui jouit d'un respect particulier dans le monde. Ils ont promis une Algérie plus forte après ces élections. C'était le sens des discours des trois candidats avant-hier mardi peu avant le début de la période de silence électorale. Les messages de fin de campagne
Mardi, s'est terminé la campagne électorale au terme de 20 jours de saine concurrence entre les trois candidats en lice dans la course vers le palais d'El-Mouradia. Les trois candidats étaient à Alger pour leur meeting de clôture de campagne. Le candidat du parti du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a renouvelé, lors d'un meeting populaire à Alger, son appel au peuple algérien à «se rendre massivement» aux urnes, pour choisir le projet «le plus approprié» pour l'avenir du pays.
Il a affirmé que «le changement auquel les citoyens aspirent ne peut être réalisé sans le vote», appelant ainsi à «se rendre massivement aux urnes, samedi prochain, pour choisir le Président qui est à même de concrétiser le rêve algérien». Il a également fait savoir que son programme ?'Vision pour demain , qui s'appuie sur «le réalisme et l'équilibre», porte «des solutions aux différentes préoccupations du peuple algérien», renouvelant son engagement à édifier «une Algérie démocratique et sociale, telle que rêvée par les Chouhada de la Glorieuse Révolution». Pour le candidat Aouchiche, l'Algérie, «de par ses composantes et ses compétences à l'intérieur du pays et à l'étranger, et son patrimoine civilisationnel et historique», est en mesure de réaliser le développement escompté sur tous les plans, rappelant les principaux axes de son programme électoral, notamment au volet social.
Animant un meeting à la Coupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf, le candidat indépendant à la Présidentielle,
M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que, s'il est réélu pour un second mandat, il accordera aux jeunes «la place qui leur sied» à travers plusieurs mesures et dispositions, notamment «la création d'emplois avec des salaires décents».
Il a ainsi promis de faire de l'économie algérienne «la deuxième économie en Afrique», réitérant son engagement à créer 450.000 emplois, à réaliser deux (2) millions de logements, à augmenter les salaires, les allocations et la bourse universitaire, consacrer une allocation aux femmes au foyer et renforcer le pouvoir d'achat des citoyens.
Le candidat indépendant s'est également engagé à créer 20.000 projets d'investissement couvrant plusieurs domaines, à soutenir les agriculteurs, à mettre fin à l'importation de blé, de maïs et d'orge, à augmenter les surfaces irriguées et à «régler définitivement» le problème de l'approvisionnement en eau potable «fin 2024».
Il s'est, d'autre part, engagé à «clore le dossier des statuts des enseignants et du personnel paramédical d'ici 2025», renforcer la protection de l'enfance, revoir le découpage administratif, créer de nouvelles wilayas, réviser le code communal, poursuivre la prise en charge des préoccupations de la communauté nationale à l'étranger et à renforcer davantage les capacités de l'Armée nationale populaire (ANP).
Abdelmadjid Tebboune a également réitéré son engagement ferme à poursuivre le soutien aux causes justes de par le monde, notamment les causes palestinienne et sahraouie, appelant enfin les Algériens à voter massivement le 7 septembre pour que «l'Algérie triomphe de ses ennemis».
Le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Abdelaali Hassani Cherif, a, pour sa part, appelé les Algériens, lors d'un meeting populaire à Alger, à se rendre massivement aux urnes pour participer à l'édification du pays et au renforcement de sa stabilité et de son unité, mettant en exergue l'importance de cette élection qui se déroule dans «une conjoncture cruciale et charnière», compte tenu du contexte de crises régionale et internationale.
Le candidat du MSP a assuré que les 62 engagements contenus dans son programme électoral représentent «des solutions aux différentes préoccupations des Algériens», s'engageant ainsi à «impliquer tout le monde dans leur concrétisation à travers un partenariat politique qui offre la chance à tous les Algériens».
Hassani Cherif a également abordé les thèmes de son programme électoral consistant en «la révision du système législatif et juridique, la séparation des pouvoirs et le développement en tenant compte du principe de la justice sociale et de l'égalité des chances, ainsi que l'exploitation des richesses, l'encouragement de l'investissement et le développement des industries». Il s'est également engagé, s'il est élu Président, à «revoir le découpage administratif et à créer des pôles économiques», tout en «s'intéressant à l'élément humain à travers la promotion des secteurs de l'éducation, la formation, la santé et les services». Le candidat du MSP a, en outre, réitéré son engagement à «impliquer la communauté nationale établie à l'étranger dans les programmes économiques, de développement et sociaux de manière à lui permettre de contribuer au progrès et à la prospérité du pays». La parole au citoyen algérien
Maintenant, c'est au citoyen à se mobiliser avec force, le 7 septembre, pour accomplir son devoir, sachant qu'il s'agit du moment opportun pour que les Algériens montrent au monde entier leur attachement à la démocratie et à la préservation de leurs institutions. Dans ce sens, l'élection du 7 septembre constitue un événement majeur dans l'histoire de l'Algérie indépendante, et le signe d'un changement qualitatif. Les premiers indices de l'impact de la campagne électorale sont perçus à travers la participation des premiers électeurs à se prononcer, ceux de la communauté nationale à l'étranger et ceux des zones éparses et éloignées dans le Grand Sud.
Les correspondants des médias qui ont suivi le déroulement du processus électoral de la communauté nationale établie à l'étranger, ont constaté un afflux important dans les bureaux de vote pour la deuxième journée consécutive.
Le même constat est fait dans les bureaux itinérants vers les zones reculées de Djanet, Tindouf et Tamanrasset. En attendant le samedi 7 septembre, c'est le silence électoral, l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a rappelé en quoi il consiste : nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne, en dehors de la période comprise entre le 15 août 2024 et le 3 septembre 2024 ; sont interdites la publication et la diffusion de sondages portant sur les intentions de vote des électeurs soixante-douze heures avant la date du scrutin sur le territoire national, soit à partir de mercredi 4 septembre, et cinq jours avant la date du scrutin pour la communauté nationale établie à l'étranger.
L'ANIE a appelé, avant-hier mardi dans un communiqué, au «strict respect» de la période de silence électoral, comme le prescrivent les dispositions de l'article 74 de l'ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée. Les candidats sont concernés autant que les médias par ce rappel.
Lakhdar A.
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Posté Le : 04/09/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com