Algérie

Les Algériens iront-ils au «Hadj»'



L'information est en train de faire le «buzz» sur la Toile algérienne. L'Arabie saoudite a levé la majorité des restrictions sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19. Elle facilite ainsi, l'accès à la «terre sainte» pour les musulmans voulant y effectuer une «Omra». Ceux ayant été vaccinés contre le coronavirus sont, par exemple dispensés de la quarantaine obligatoire et même des tests de dépistage. Même la distanciation sociale n'est plus obligatoire à la Kaâba ou dans les mosquées. Seul le masque reste obligatoire dans les lieux clos.Le Royaume saoudien suit donc la tendance mondiale qui va vers l'ouverture, après la vague de l'Omicron qui a ralenti la pandémie. Il laisse donc la porte ouverte à un retour du Hadj, deux ans après sa suspension. Une suite logique après le retour, il y a de cela déjà 7 mois, de la Omra. En effet, au mois d'août dernier, les Saoudiens ont rouvert leurs frontières aux pèlerins, mais avec des conditions strictes, à l'image du «confinement obligatoire».
Néanmoins, les Algériens ne sont toujours pas autorisés à se rendre aux Lieux saints, les vols directs entre l'Algérie et l'Arabie saoudite n'ayant pas été rétablis. Cela même si certains «trichent» en y allant, faisant escale à d'autres destinations, à l'image des Emirats-arabes unis, de la Turquie, du Qatar et même de la France. Le périple est long, coûte les yeux de la tête mais ne décourage pas ceux qui veulent aller en pèlerinage à tout prix. Pour le Hadj, c'est sera une autre paire de manches, car tous les pays musulmans sont soumis à un quota. Seuls ceux tirés au sort ont droit au fameux «passeport» qui leur ouvre les portes de La Mecque.
En 2020, le quota de l'Algérie était de 41300 pèlerins contre 36000, un an auparavant. Toutefois, les lauréats de 2020 n'ont pas pu réaliser leur rêve à cause de la pandémie de Covid-19 qui a «bloqué» la planète entière ces deux dernières années. Certains sont, entre-temps, décédés. Les autres prient Dieu, chaque jour, pour que cette année, ils puissent devenir «hadjs». Si le retour du Hadj 2022, prévu du 7 au 12 juillet prochain,
se confirme, les Algériens seront-ils autorisés à s'y rendre' Pour le moment, les autorités écartent cette possibilité, même s'ils ne ferment pas totalement la porte. «La situation sanitaire actuelle ne permet pas une prise de décision mais la question sera étudiée dès que la situation se stabilisera», a-t-il déclaré, il y a de cela deux semaines. Aujourd'hui, les choses semblent s'améliorer de plus en plus.
Les contaminations quotidiennes sont au plus bas. On enregistre moins de 50 cas par jour, chose qui n'a jamais été vue depuis le mois de mars 2020 et au début de cette endémie. Pour autant, le virus est toujours parmi nous. Il continue chaque jour d'emporter des vies. On ne sait pas de quoi sera fait demain. Un relâchement «total» pourrait provoquer une nouvelle vague, surtout que les experts du monde entier n'écartent pas l'apparition de nouveaux variants. Ce n'est donc pas encore la fin de la pandémie. Mais cela veut-il dire que nous devons encore rester «fermés» au monde' La majorité des pays ne partagent pas cet avis. Ils prennent le risque d'un retour à la vie normale, en faisant «tomber» les restrictions les unes après les autres. Les plus «prudents» les ont suspendues en annonçant qu'elles seraient de retour en cas de reprise épidémique. L'Algérie, dont la stratégie de déconfinement progressif a fait ses preuves, va-t-elle suivre la tendance' Allons-nous vers une ouverture totale des frontières et un retour du trafic aérien, comme avant la pandémie' C'est le plus grand «Douaâ» des futurs pèlerins. Nous n'en sommes pas encore là. Une seule chose est sûre, c'est qu'ils devront être vaccinés, dans tous les cas de figure...


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