Avons-nous reçu une claque depuis que l’épidémie de choléra, cette maladie moyenâgeuse que nous avons cru à jamais éradiquée, a refait surface?
Nous sommes-nous rendu compte que nous sommes bel et bien sales dans notre quotidien, surtout à travers le milieu dans lequel nous évoluons et qui nous a depuis longtemps dévalués sans broncher
Qu’importe !
«A quelque chose malheur est bon.»
Aujourd’hui, partout à travers le pays, des actions de solidarité tous azimuts sont menées à travers les quartiers, les cités et les villages pour mener le grand ménage. Pour changer notre quotidien, pour donner une nouvelle image à notre quotidien, améliorer notre style de vie surtout de l’extérieur. Et surtout arrêter de penser que la propreté est suffisante quand elle est circonscrite à sa seule famille ou à sa seule demeure.
A ce sujet, l’histoire des ballons mérite d’être méditée: un professeur invite, lors d’un cours pour adultes, chacun des présents, une cinquantaine environ, à écrire son propre nom sur des ballons qu’on venait de leur remettre. Ensuite le professeur invite tout le monde à jeter son ballon dans une salle attenante. Puis une fois tous les ballons mis dans la salle, il invite tout le monde à aller en même temps chercher son propre ballon dans un délai de 5 minutes.
Tout le monde se rue dans la salle et au bout de 5 minutes, personne ne retrouve son propre ballon. Le professeur les prie alors de prendre chacun un ballon au hasard puis, leur ordonne de restituer à chacun son ballon. Moins de 5 minutes, chacun avait dans ses mains son ballon.
C’est l’esprit collectif qui a primé et qui a donné à chacun le véritable sens de la solidarité et surtout, ce mot que nous avons tendance à oublier: l’entraide.
L’individu a beau se dire qu’il pourra être heureux en vivant seul et en n’ayant cure des autres, que nenni!
Non et mille fois non, le bonheur de l’homme ne pourra être complet que si tous ceux qui vivent dans son environnement immédiat sont heureux. Il n’y a qu’à voir la joie d’antan. Tout le monde en parle: nos parents étaient plus heureux dans leur misère collective que nous, aujourd’hui, dans notre faste individualiste et narcissique.
L’histoire des ballons est là pour nous rappeler qu’on a beau essayer de vivre dans l’ignorance de l’autre, la vie nous rappellera toujours que cet autre est celui-là même qui pourra nous procurer cette joie de vivre grâce à l’entraide et la solidarité.
Alors secouons-nous !
Yazid Yahiaoui
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Posté Le : 02/09/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Yazid Yahiaoui
Source : LeSoirdAlgerie.com du samedi 1er septembre 2018