Algérie

Les Algériens face au devoir d'honorer le pays pour son cinquantenaire d'indépendance



Les Algériens face au devoir d'honorer le pays pour son cinquantenaire d'indépendance
Quatre ans après Pékin-2008, les athlètes algériens renouent avec la compétition olympique à l'occasion des JO-2012 avec l'ambition d'être à la hauteur de cet événement sportif planétaire et offrir à l'Algérie les consécrations qu'elle mérite pour ses 50 ans d'indépendance. Trente-neuf (39) sportifs algériens ont été retenus pour prendre part aux 30es JO de l'histoire (27 juillet-12 août) contre 61 athlètes qui étaient présents au rendez-vous de Pékin. Une régression qui fait quelque peu peur quant aux chances de l'Algérie d'obtenir de meilleurs résultats que les JO-2008, lorsque le judo avait été la seule discipline à offrir à l'Algérie deux médailles (l'argent d'Amar Benikhlef et le bronze de Soraya Haddad). Une situation qui n'inquiète pas, outre mesure, les responsables et staffs techniques algériens qui évoquent, pour certains d'entre eux, des chances de médailles en judo, en boxe et en athlétisme. Ainsi, le président du Comité olympique algérien (COA), Rachid Hanifi, place tous ses espoirs sur ces trois disciplines pour espérer voir l'emblème national flotter à Londres et, pourquoi pas, entendre "Kassaman" retentir dans le ciel olympien de la capitale britannique.
M. Hanifi a estimé que la boxe algérienne était en mesure de remporter des médailles aux JO de Londres, tout comme la judokate Soraya Haddad qui a acquis une grande expérience internationale, mais également le nouvel espoir de l'athlétisme algérien Toufik Makhloufi. Le gros des représentants algériens (28) ont déjà rejoint la capitale britannique pour apporter les dernières touches à leur préparation, à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture annonçant le coup d'envoi officiel des épreuves qui dureront une quinzaine de jours. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a tenu à les encourager personnellement avant leur départ pour donner le meilleur d'eux-mêmes tout au long de la compétition qui coïncide avec le mois sacré du Ramadhan. "Vous devez faire preuve de fair-play et représenter dignement le pays qui fête cette année son cinquantenaire d'indépendance. Je suis convaincu que vous allez donner le meilleur de vous et que le meilleur gagne !", leur a-t-il lancé.
Tous les espoirs fondés sur Benchabla, Haddad et Makhloufi
Abdelhafid Benchabla, Soraya Haddad et Toufik Makhloufi sont les trois noms qui reviennent le plus souvent quand les responsables du sport en Algérie et les staffs techniques évoquent les chances de médailles à Londres. D'ailleurs, M. Djiar a pris le soin de s'entretenir pendant de longues minutes en tête-à-tête avec Soraya Haddad, mardi à l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger, histoire de l'encourager à honorer le pays en terre britannique. Une pression supplémentaire qui risque, cependant, de leur jouer de mauvais tours, de l'aveu même des athlètes. En boxe, où le sélectionneur national Azzeddine Aggoune s'est fixé l'objectif de monter sur le podium, tous les regards seront braqués sur Abdelhafid Benchabla, qui ressent déjà la pression sur ses épaules. "Je ressens beaucoup de pression et sincèrement, je n'aime pas ça. J'essaye de ne pas y penser", s'est inquiété le champion du monde WSB et porte-drapeau algérien. De son côté, Soraya Haddad, qui prend part à ses troisièmes JO après ceux d'Athènes-2004 et Pékin-2008, s'est dit "prête" avant le grand rendez-vous de Londres qu'elle attend depuis 4 ans. La native d'El-Kseur (Béjaïa), classée dans le Top 5 mondial de la catégorie des moins de 52 kg, devra cependant faire face à une rude concurrence, notamment de la Japonaise Nishida Yuka, de la Mongole Munkhbaatar Bundraa ou encore de la Brésilienne Erika Miranda. Quant à Makhloufi, champion d'Afrique du 800 m et 7e meilleur performeur mondial de l'année sur 1500 m, il peaufine sa préparation à Birmingham jusqu'au 31 juillet après avoir effectué un stage en Suède. Le directeur technique national à la Fédération algérienne d'athlétisme, Ahmed Boubrit, ne cesse d'encenser son poulain qui est, selon lui, "en train d'améliorer ses résultats d'une compétition à une autre" et constitue la "meilleure satisfaction" aux derniers championnats d'Afrique au Bénin.
Autres athlètes : simples figurants ou effet de surprise '
Dans les sports collectifs, l'Algérie sera représentée seulement par les volleyeuses, vice-championnes d'Afrique en titre, qui ont hérité d'un groupe A très difficile avec l'Italie, vainqueur de la Coupe du monde 2011, la Grande-Bretagne, pays organisateur, la Russie, le Japon et la République dominicaine. Pour la volleyeuse Amel Khentache, l'objectif est de réaliser une bonne prestation et pourquoi pas gagner un set ou un match. En escrime, l'Algérie sera représentée par Khelfaoui Anissa et Moutoussami Melissa Léa, 14 ans et qui va entrer dans l'histoire de la discipline aux JO, où elle deviendra la plus jeune athlète à participer aux épreuves olympiques dans son sport. Cette jeune sabreuse a gagné son billet pour Londres en remportant le tournoi de qualification régional après avoir battu une adversaire de 17 ans son aînée. En cyclisme, le sociétaire du GS Pétroliers, Lagab Azzedine, aura fort à faire devant les habitués du Tour de France et du Giro, tout comme le tireur Ziad Fateh et le nageur Kebbab Nabil qui ne sont présents à Londres que grâce à la Wild card. Comme ces trois dernières disciplines, l'haltérophilie (Bidani Walid, 105 kg), l'aviron (Rouba Amina, spécialité Skiff) et le taekwondo (Mokdad Lyamine, 54 kg) seront représentés par un athlète chacun, alors qu'en luttes associées, l'Algérie a pu envoyer Benaïssa Tarek Aziz (55 kg), Serrir Mohamed (66 kg) et Louafi Mohamed Ryad (84 kg). Après le volley-ball et ses 12 joueuses, la boxe algérienne est la plus représentée avec 8 pugilistes, devant l'athlétisme (6), les luttes associées (3), le judo (2) et l'escrime (2).
Quatre ans après Pékin-2008, les athlètes algériens renouent avec la compétition olympique à l'occasion des JO-2012 avec l'ambition d'être à la hauteur de cet événement sportif planétaire et offrir à l'Algérie les consécrations qu'elle mérite pour ses 50 ans d'indépendance. Trente-neuf (39) sportifs algériens ont été retenus pour prendre part aux 30es JO de l'histoire (27 juillet-12 août) contre 61 athlètes qui étaient présents au rendez-vous de Pékin. Une régression qui fait quelque peu peur quant aux chances de l'Algérie d'obtenir de meilleurs résultats que les JO-2008, lorsque le judo avait été la seule discipline à offrir à l'Algérie deux médailles (l'argent d'Amar Benikhlef et le bronze de Soraya Haddad). Une situation qui n'inquiète pas, outre mesure, les responsables et staffs techniques algériens qui évoquent, pour certains d'entre eux, des chances de médailles en judo, en boxe et en athlétisme. Ainsi, le président du Comité olympique algérien (COA), Rachid Hanifi, place tous ses espoirs sur ces trois disciplines pour espérer voir l'emblème national flotter à Londres et, pourquoi pas, entendre "Kassaman" retentir dans le ciel olympien de la capitale britannique.
M. Hanifi a estimé que la boxe algérienne était en mesure de remporter des médailles aux JO de Londres, tout comme la judokate Soraya Haddad qui a acquis une grande expérience internationale, mais également le nouvel espoir de l'athlétisme algérien Toufik Makhloufi. Le gros des représentants algériens (28) ont déjà rejoint la capitale britannique pour apporter les dernières touches à leur préparation, à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture annonçant le coup d'envoi officiel des épreuves qui dureront une quinzaine de jours. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a tenu à les encourager personnellement avant leur départ pour donner le meilleur d'eux-mêmes tout au long de la compétition qui coïncide avec le mois sacré du Ramadhan. "Vous devez faire preuve de fair-play et représenter dignement le pays qui fête cette année son cinquantenaire d'indépendance. Je suis convaincu que vous allez donner le meilleur de vous et que le meilleur gagne !", leur a-t-il lancé.
Tous les espoirs fondés sur Benchabla, Haddad et Makhloufi
Abdelhafid Benchabla, Soraya Haddad et Toufik Makhloufi sont les trois noms qui reviennent le plus souvent quand les responsables du sport en Algérie et les staffs techniques évoquent les chances de médailles à Londres. D'ailleurs, M. Djiar a pris le soin de s'entretenir pendant de longues minutes en tête-à-tête avec Soraya Haddad, mardi à l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger, histoire de l'encourager à honorer le pays en terre britannique. Une pression supplémentaire qui risque, cependant, de leur jouer de mauvais tours, de l'aveu même des athlètes. En boxe, où le sélectionneur national Azzeddine Aggoune s'est fixé l'objectif de monter sur le podium, tous les regards seront braqués sur Abdelhafid Benchabla, qui ressent déjà la pression sur ses épaules. "Je ressens beaucoup de pression et sincèrement, je n'aime pas ça. J'essaye de ne pas y penser", s'est inquiété le champion du monde WSB et porte-drapeau algérien. De son côté, Soraya Haddad, qui prend part à ses troisièmes JO après ceux d'Athènes-2004 et Pékin-2008, s'est dit "prête" avant le grand rendez-vous de Londres qu'elle attend depuis 4 ans. La native d'El-Kseur (Béjaïa), classée dans le Top 5 mondial de la catégorie des moins de 52 kg, devra cependant faire face à une rude concurrence, notamment de la Japonaise Nishida Yuka, de la Mongole Munkhbaatar Bundraa ou encore de la Brésilienne Erika Miranda. Quant à Makhloufi, champion d'Afrique du 800 m et 7e meilleur performeur mondial de l'année sur 1500 m, il peaufine sa préparation à Birmingham jusqu'au 31 juillet après avoir effectué un stage en Suède. Le directeur technique national à la Fédération algérienne d'athlétisme, Ahmed Boubrit, ne cesse d'encenser son poulain qui est, selon lui, "en train d'améliorer ses résultats d'une compétition à une autre" et constitue la "meilleure satisfaction" aux derniers championnats d'Afrique au Bénin.
Autres athlètes : simples figurants ou effet de surprise '
Dans les sports collectifs, l'Algérie sera représentée seulement par les volleyeuses, vice-championnes d'Afrique en titre, qui ont hérité d'un groupe A très difficile avec l'Italie, vainqueur de la Coupe du monde 2011, la Grande-Bretagne, pays organisateur, la Russie, le Japon et la République dominicaine. Pour la volleyeuse Amel Khentache, l'objectif est de réaliser une bonne prestation et pourquoi pas gagner un set ou un match. En escrime, l'Algérie sera représentée par Khelfaoui Anissa et Moutoussami Melissa Léa, 14 ans et qui va entrer dans l'histoire de la discipline aux JO, où elle deviendra la plus jeune athlète à participer aux épreuves olympiques dans son sport. Cette jeune sabreuse a gagné son billet pour Londres en remportant le tournoi de qualification régional après avoir battu une adversaire de 17 ans son aînée. En cyclisme, le sociétaire du GS Pétroliers, Lagab Azzedine, aura fort à faire devant les habitués du Tour de France et du Giro, tout comme le tireur Ziad Fateh et le nageur Kebbab Nabil qui ne sont présents à Londres que grâce à la Wild card. Comme ces trois dernières disciplines, l'haltérophilie (Bidani Walid, 105 kg), l'aviron (Rouba Amina, spécialité Skiff) et le taekwondo (Mokdad Lyamine, 54 kg) seront représentés par un athlète chacun, alors qu'en luttes associées, l'Algérie a pu envoyer Benaïssa Tarek Aziz (55 kg), Serrir Mohamed (66 kg) et Louafi Mohamed Ryad (84 kg). Après le volley-ball et ses 12 joueuses, la boxe algérienne est la plus représentée avec 8 pugilistes, devant l'athlétisme (6), les luttes associées (3), le judo (2) et l'escrime (2).


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