Merzak MeneceurPour les 815 747 électrices et électeurs algériens de France, le scrutin pour l'élection présidentielle 2014 a commencé ce matin, samedi 12 avril, pour se poursuivre jusqu'à jeudi 17 avril, jour du vote à travers tout le territoire national algérien. Cet étalement du nombre de jours pour accomplir son devoir de citoyen s'explique par la réalité du fonctionnement administratif et professionnel du pays d'accueil et le souci «d'arranger» les électeurs éloignés de leurs bureaux de vote.L'administration algérienne, représentée par les 18 consulats généraux et consulats de France, met à la disposition des électeurs 208 bureaux de vote répartis sur 143 villes retenues. Le nombre de villes et celui des lieux de vote sont nettement supérieurs, presque le double, par rapport à ceux des plus récentes élections, les législatives de 2012 et la présidentielle de 2009. L'effort est particulièrement significatif en ce qui concerne les villes pour rapprocher les bureaux de vote des électeurs résidant en dehors des grandes villes et des agglomérations de banlieues. Qui a entendu parler de Grande-Synthe et Wattrelos, dans la circonscription de Lille, de Privas, Lyon, ouMontereau-Fault-Yonne, Vitry-sur-Seine ' Les consulats assurent que l'organisation matérielle de l'élection est fin prête après la mise en place du dispositif et des répétitions organisées dimanche dernier.L'ouverture du scrutin présidentiel en France intervient à l'issue d'une campagne électorale dont il est difficile d'évaluer l'ampleur et l'intensité. Vu de Paris, il est difficile de donner un aperçu objectif sur ce qui s'est passé à travers tout le territoire français. Et se fier aux dires des partisans des candidats, principalement de Bouteflika et de Benflis, ou des opposants à l'élection, c'est se faire le porte-parole de ceux qui forcément, et c'est le jeu électoral qui le veut, gonflent leurs actions quitte à manipuler la presse.À Paris et dans les villes de sa banlieue, le visible de la campagne électorale est l'affichage sauvage en faveur de Bouteflika et de Benflis dans les quartiers populaires où résident des Algériens, l'animation régnant dans les permanences des deux candidats dans le quartier de Barbès, la distribution de tracts aux bouches de métro et dans les marchés et des discussions entre clients de bars et cafés. Ce sont aussi distingués des jeunes de Barakat ou de la Coordination nationale pour le boycott section France, plus par leur dynamisme et leur activisme que par leur nombre, très faible. Par contre, ce nombre était mesurable lors des meetings tenus samedi et dimanche derniers par les partisans de Benflis, avec environ 250 participants, et par les partisans de Bouteflika, avec près de 2 000 personnes.M. M.
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Posté Le : 12/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com