Algérie

Les Algériens bloqués en Tunisie interpellent les autorités



Bloqués en Tunisie depuis mars dernier, un groupe d'une trentaine de jeunes Algériens lance un cri de détresse en direction des autorités : "Notre situation se détériore de jour en jour et nous n'avons pas les moyens de rester encore dans un pays étranger." C'est, en effet, le message de ces jeunes qui ne savent plus à quelle autorité s'en remettre pour pouvoir regagner l'Algérie. Bloqués depuis le début de la pandémie de Covid-19, ces jeunes se sentent abandonnés. Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, ces jeunes Algériens occupent les trottoirs de la ville de Kef située à une quarantaine de kilomètres à l'est de la frontière algéro-tunisienne. "Nous n'avons plus d'argent pour faire face aux frais d'hébergement, de nourriture..., d'où notre appel pour nous rapatrier en urgence", disent-ils.Une jeune artiste, partie dans le cadre d'échanges artistiques, a expliqué que le sort de ces jeunes "est très critique" et qu'ils sont nombreux "à être dans cette situation". Contactée par Liberté, la jeune artiste indique avoir saisi l'ambassade d'Algérie en Tunisie pour leur venir en aide. "Nous sommes des citoyens algériens et nous souhaitons rentrer en Algérie le plus tôt possible", a-t-elle dit, considérant que leur situation "est intenable" et que les autorités concernées "doivent les rapatrier en urgence".
Dans d'autres vidéos postées par des citoyens de la ville de Kef, un groupe de jeunes Algériens occupe les trottoirs de la ville. "Cela fait plusieurs jours que ces jeunes Algériens occupent cet endroit faute de moyens pour se payer un lieu d'hébergement", commente, en effet, le jeune internaute qui a filmé ces jeunes qui ont squatté le trottoir devenu "leur lieu de résidence". Ce n'est surtout pas le premier cri de détresse que des Algériens lancent depuis l'étranger pour pouvoir regagner le pays. En Turquie, en France et dans plusieurs autres pays, des citoyens sont bloqués. Récemment encore, un groupe de sportifs a lancé le même cri de détresse.
M. Mouloudj


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)