Algérie

«Les Algériens avaient vraiment cru au marché»



En 1998, l'ouverture à  la négociation du  marché secondaire au niveau de la Bourse d'Alger a été un succès pour le président de la Cosob, Nourredine Ismaïl.
Les cas de Saïdal, de l'Aurassi et de l'Eriad Sétif ont connu une demande qui a largement dépassé l'offre dont deux offres publiques de vente (OPV= IPO (Initial public offering)) à  hauteur de 20% du capital pour les deux premières et une augmentation de capital pour la troisième. L'Aurassi vient d'avoir un programme de refonte et de renouvellement, les travaux se termineront vers le mois de septembre prochain, et les actionnaires détiennent les titres et sont contents. Pour Saïdal, une entreprise stratégique, elle vient d'avoir un financement de sa mise à  niveau et de son développement de la part du Fonds national d'investissement (FNI) de l'ordre de 16,5 milliards DA. D'ailleurs, le cours de Saïdal est monté de 380 DA à  plus de 500 DA il  y a peu de temps, affirme M. Ismaïl. En revanche, l'Eriad de Sétif est sortie de la Bourse quand elle ne pouvait plus respecter ses engagements vis-à-vis de ses actionnaires. D'ailleurs, dans le cadre du CPE, il a été décidé de racheter toutes les actions de cette entreprise. Dès que les intérêts des actionnaires sont remis en cause, la Cosob réagit par des sanctions allant de la suspension de cotation provisoire à  une radiation de titre. Il est à  noter que lorsque l'Eriad Sétif est entrée en Bourse, le secteur de la pâte était monopolisé et dès son ouverture associée aux problèmes de gestion, l'entreprise est retombée au plus bas.
Donc, une offre publique de retrait (OPR) a été lancée. Donc, les gens ont remis leurs titres et ont repris leur argent. Le titre a été acheté à  2300 DA, mais le remboursement s'est fait sur la base de 1500 DA car ils ont reçu beaucoup d'intérêts. Néanmoins, certains, peu nombreux, ont refusé de remettre leurs titres.                                                                                                
 


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