Les Algériens attendent la confirmation

[Boudebouz-Feghouli, un duo qui fait la différence]Boudebouz-Feghouli, un duo qui fait la différence
Les fans des Verts sentent réellement que leur équipe nationale est capable d'enchaîner demain au Burkina Faso, une troisième victoire d'affilée en match officiel.
Dans 24 heures, l'Equipe nationale de football disputera sa deuxième rencontre officielle qui entre dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014. Une semaine après seulement leur entrée en lice réussie face au Rwanda, les Verts seront demain en appel face au Mali, non pas à Bamako, mais à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Un changement d'itinéraire qui était largement prévisible, vu la situation qui prévaut actuellement depuis quelques mois chez les voisins Maliens. L'EN va donc devoir mettre à profit le fait important d'effectuer sa seconde sortie officielle en déplacement dans un pays neutre, pour remporter une deuxième victoire d'affilée qui lui permettra de prendre une sérieuse option, au sein d'un groupe visiblement à sa portée. Un groupe constitué du Bénin que les Fennecs affronteront vers le mois de septembre prochain, du Rwanda, et surtout du Mali, notre plus dangereux concurrent. En football, on ne peut être sûr de rien. On ne vend âs l'ours avant de l'avoir tué. Pour preuve, les Maliens savent désormais qu'ils n'ont pas droit à la moindre erreur face à l'Algérie, notamment après leur sortie ratée à Cotonou face au Bénin. Les Aigles du Mali, ayant débuté les éliminatoires au Mondial du Brésil 2014, par une première défaite, sont désormais dos au mur. Les millions de supporters des Fennecs savent pertinemment que malgré la très belle dernière prestation fournie par l'EN au stade Tchaker de Blida, devant le Rwanda, et sanctionnée par un édifiant 4 à 0 au score final, la rencontre de demain ne s'annonce guère aisée. Certes, un sérieux regain d'espoir caractérise la plupart des supporters des Verts. Les Algériens sentent réellement leur équipe nationale capable d'enchaîner demain au Burkina Faso, par un troisième succés d'affilée en match officiel. La belle victoire ramenée de Banjul devant la Gambie, pour le compte du premier tour aller des éliminatoires de la CAN 2013, a permis aux Verts de franchir un nouveau cap sur le plan psychologique. Revenir de Banjul avec un score de 2 à 1, alors que les coéquipiers de Sofiane Feghouli pouvaient largement l'emporter sur un succès encore plus large au tableau d'affichage, prouve de manière incontestable le renouveau d'une EN qui a changé d'état d'esprit. L'esprit conquérant inculqué en quelques mois seulement par le coach Vahid Halilhodzic, contraste fortement aujourd'hui avec celui qui caractérisait les Verts, au lendemain du Mondial 2010. C'est le jour et la nuit, aux yeux des supporters algériens, notamment depuis que plusieurs joueurs professionnels et locaux, ont été convoqués en sélection nationale, pour donner un nouveau visage aux Verts. «Le coach Halilhodzic est un entraîneur qui connaît bien son métier, et son état d'esprit de battant a contaminé avec le temps l'ensemble des joueurs actuellement en sélection!». Des propos que l'on retrouve dans la bouche de la plupart des fans des Verts qui attendent encore davantage. Tout un peuple qui croit désormais dur comme fer à la résurrection de l'EN. D'ailleurs, ce samedi tout le pays ne parle que de la nouvelle sortie des Verts, prévue demain face au Mali, et dans un pays qui a surtout souvent souri par le passé à notre football. Le Burkina Faso, nouvelle terre d'accueil de l'EN, l'espace d'un match qui vaudra son pesant d'or sur la longue route qui mènera au Mondial 2014, sera hôte dans vingt-quatre heures d'une chaude explication algéro-malienne qui a déjà mobilisé des millions d'Algériens qui croient au même titre que le coach Vahid Halilhodzic, à une autre victoire des Verts, tant ces derniers ont retrouvé des qualités de premier choix, et surtout assez convaincantes pour revenir de Ouagadougou avec un autre résultat probant. Demain encore le coeur de l'Algérie battra la chamade, passion oblige, et elle n'aura d'yeux que pour cette EN, version Halilhodzic et, les joueurs algériens fouleront à leur tour pour la première fois une pelouse neutre qui n'a plus fait la une à l'échelle continentale, depuis cette fameuse CAN 1998.