Depuis les dernières pluies accompagnées d'une vague du froid, le prix de la pomme de terre n'a pas cessé d'augmenter à l'échelle de la wilaya d'Aïn Témouchent.Hier, le kilogramme de pomme de terre a atteint facilement les 70 DA dans les marchés réglementaires et sur les voies publiques à l'échelle du territoire. Si ce prix est très élevé pour les familles aux revenus limités, en revanche, c'est la qualité de cette légume de base de la cuisine algérienne qui est contestée par la population. Elle est aussi conditionnée en demi-gros dans un sachet de 3 kg à raison de 200 DA, selon la mercuriale. En effet, cette pomme est en grande quantité clairsemée de partie verdâtre et de goût peu agréable et piquant. Voir sur les étalages ce genre de pomme de terre est un nouveau phénomène qui n'a jamais existé à Aïn Témouchent durant les décennies antérieures. En principe, les services de contrôle doivent sanctionner les revendeurs depuis le début de la chaîne. Les ménagères sont en colère car une proportion importante de la pomme de terre sera jetée. Selon la direction des services agricoles, il ne s'agit pas d'une maladie végétale. C'est le verdissement dû à l'effet d'insolation. Les fellahs récoltent la pomme de terre avant sa maturité. Certains agriculteurs profitent de cette période d'hiver creuse en chiffre d'affaires pour se remplir les poches au détriment du consommateur. «Cette pomme de terre présente sur le marché ne relève pas de nos compétences», dira un cadre de la DSA. Autre son de cloche au niveau de la direction du commerce de la wilaya de Aïn Témouchent. Ses services compétents ont reconnu que cette revente d'un produit non mûr est contraire à la morale et la pratique commerciale. «Nous n'avons reçu aucune plainte des citoyens. En principe, il faut qu'il y ait un contrôle à la source avant que le produit n'arrive au consommateur d'un côté et de l'autre côté, les consommateurs doivent assumer leurs responsabilités puisqu'ils consentent et achètent cette pomme de terre», répliqua son cadre. En fin, la création d'association de protection du consommateur restera une nécessité absolue pour le respect du consommateur et son hygiène sanitaire. L'Etat algérien a soutenu la filière de producteurs de pomme terre à l'échelle et, par conséquent, il faut un contrôle de rigueur dans les marchés.
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Posté Le : 02/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : S Djelloul
Source : www.lnr-dz.com