Le système de régulation des produits agricoles de large consommation
(SYRPALAC), reconduit pour cette année, rencontre certaines difficultés dans sa
mise en oeuvre, particulièrement pour ce qui touche à la pomme de terre et ce,
en considérant que les agriculteurs préfèrent vendre que diriger leur
production à l'entreposage. Selon le sous-directeur de wilaya des services
agricoles, M.Mechaar, « le système, appliqué pour la première fois en 2008 pour
la pomme de terre, a été prorogé pour le présent exercice. En outre, il est
attendu qu'il sera élargi à d'autres produits comme les viandes (blanches et
rouges), l'ail et l'oignon ». Le système consiste à entreposer des quantités
importantes de ces produits, en cas d'excédent de production bien sûr, à
l'effet de protéger les agriculteurs lorsque les prix seront au plus bas, d'une
part, et de préserver les consommateurs de la flambée des prix insupportables,
d'autre part, est-il indiqué.
Concernant le programme de
stockage de la pomme de terre, pour cette année, notre interlocuteur fait
savoir qu'une convention a été signée entre le ministère de tutelle et la SGP
Proda qui, par l'entremise de ses magasins généraux de Skikda, a procédé à la
prospection d'unités d'entreposage qui seraient éligibles pour l'opération.
« Sur neuf unités inspectées
jusqu'à aujourd'hui, seules quatre ont été retenues, alors que l'opération de
prospection est toujours en cours. Il s'agit de s'assurer de leur
fonctionnalité en général et surtout si elles disposent ou non de groupe
électrogène, question des plus cruciales, en ces temps de coupures
intempestives d'électricité », souligne notre vis-à-vis. Toujours selon M.
Mechaar, les quantités de pomme de terre stockées en 2008 ont été de pas moins
de 6.000 quintaux, dans une wilaya qui, en vérité, est loin d'être une région
grosse productrice de ce légume, lequel au demeurant est très prisé par les
ménages constantinois. Et de souligner « sans préjuger, toutefois, des
quantités qui le seront cette année, il y a surtout lieu de noter qu'il est
cultivé sur 325 hectares, au niveau de la zone de Benbadis autour de la retenue
collinaire du coin, ainsi que de celle de El-Meridj près d'El-Khroub autour des
points d'eau qui s'y trouvent. Et que 60.000 quintaux de production sont
attendus avec un rendement de 2.000 quintaux à l'hectare ».
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Posté Le : 11/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com