Algérie

Les agriculteurs peu rassurés à Bouira



Les agriculteurs peu rassurés à Bouira
Pour pouvoir bénéficier des crédits de l'Etat dans le cadre de l'accompagnement financier des différentes filières de l'agriculture, vous devez vous organiser en coopératives et travailler en collaboration étroite avec les institutions de l'Etat, à savoir la DSA, la Chambre de l'agriculture et la Badr, l'organisme financier choisi à l'effet d'accompagner le fellah par des crédits », a déclaré, mercredi dernier, Chérif Ould Hocine, président de la Chambre nationale de l'agriculture, lors d'une réunion de travail organisée par la Chambre de l'agriculture de Bouira avec les présidents d'associations représentant les différentes filières agricoles de la wilaya. Bouira De notre bureau Evoquant les problèmes de financement sur lesquels butent les fellahs au niveau de la Badr, chargée, pour rappel, de la gestion des crédits Rfig, l'orateur a déclaré que le ministre de l'Agriculture a instruit dernièrement le représentant de l'agence de cette banque à l'effet d'accorder toutes les facilitations à même de permettre aux fellahs de contracter des crédits d'investissement dans des plus brefs délais. Revenant sur la récente décision du président de la République ayant trait à l'effacement des dettes déjà contractées par les fellahs, évaluées à 41 milliards de dinars, l'orateur estime que cela prouve que l'effort de l'Etat est salutaire et d'ajouter, non sans fierté, que cette décision sera incessamment appliquée après promulgation de la circulaire. Faut-il encore souligner que d'aucuns estiment qu'une telle décision relève plutôt du populisme avéré que d'un procédé qui repose sur des paramètres économiques.Pour ce qui est des fellahs, le problème majeur qui fait que le dispositif Rfig trébuche, c'est la complexité des conditions d'éligibilité, à l'image de celle ayant trait au bail de location ou au contrat de cession de la terre à cultiver. La majorité des agriculteurs qui sont intervenus attestent, dépités, qu'ils ne peuvent remplir cette condition, étant entendu que les terres sont des propriétés privées et dans l'indivision ou bien des EAC. Sur ce, les agriculteurs ont interpelé le directeur général de la banque, lui demandant de faire une dérogation pour permettre aux agriculteurs de contracter des crédits auprès de la Badr.


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