Algérie

Les agriculteurs embarrassés



Les agriculteurs ayant bénéficié de la formule de crédit Rfig, un dispositif bancaire destiné à financer certains projets avec un intérêt zéro, sont sommés de s'acquitter de leur dû tout en respectant les délais prévus par la loi. C'est ce que nous avons appris, jeudi dernier, lors de la visite de Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, dans la wilaya de Bouira. Concernant les mauvais payeurs, la loi semble être appliquée à la lettre. Car, comme l'a souligné M. Benaïssa lors de cette visite, des actions en justice seront entamées en cas de non-remboursement de ces crédits à temps. Faut-il rappeler que depuis le lancement de cette formule de crédit, en 2008, une somme de près de 7 milliards de dinars a été débloquée au profit des agriculteurs. Par ailleurs, les agriculteurs de la région, qui ont participé au salon agricole organisé à l'occasion de la visite du ministre, n'ont pas hésité à énumérer les contraintes auxquelles ils font face, quotidiennement, dans leur domaine d'activité.Parmi aux problèmes soulevés pas ces derniers, l'on cite l'insuffisance du système d'irrigation, lequel ne cesse de pénaliser l'agriculture dans la wilaya de Bouira ; il y a aussi la commercialisation de certains produits qui, selon les professionnels, fait énormément défaut, notamment la production de miel et de plants. De leur côté, les éleveurs n'ont pas laissé passer cette occasion pour faire part au ministre de la cherté de l'aliment de bétail. Les producteurs de pomme de terre ont aussi demandé à ce que la stratégie de stockage de leur produit soit revue. Pour ce qui est de la production des céréales à Bouira, dont le taux était de 17 quintaux à l'hectare, R. Benaïssa avait instruit les services concernés de doubler l'effort afin d'atteindre un taux de 25 q/ha. Cependant, face à cette situation, le ministre s'est dit « très satisfait » de l'évolution de son secteur dans la wilaya de Bouira.


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