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Les agents de la Société de sécurité et de protection (SP2) observent un sit-in



Les agents de la Société de sécurité et de protection (SP2) observent un sit-in

Hier, des agents de la société de sécurité et de protection de la SP2 d'Arzew, filiale de la Sonatrach, ont observé un sit-in devant le siège de la Sonatrach activité Aval de la cité Djamel pour protester contre leurs conditions de travail.Ces travailleurs, qui n'en sont pas à leur premier mouvement de contestation, se sentent marginalisés à tel point qu'ils ne savent pas s'ils dépendent d'une société du secteur privé ou d'une société publique. «Nous occupons le même poste que nos collègues de la Sonatrach ; malheureusement, au niveau des salaires et des primes, il existe un grand écart. Pour nous, le salaire mensuel est de trente-cinq mille dinars contre soixante-dix mille dinars pour nos collègues de la Sonatrach. Pourtant, nous effectuons les mêmes tâches, mais chaque fois que nous réclamons nos droits, on nous promet une prise en charge, mais rien de concret n'est venu nous rassurer», expliquent les protestataires. Dans une lettre adressée au gérant de la société, la section syndicale lance un cri de détresse sur la situation socioprofessionnelle des travailleurs et se dit déterminée à aller jusqu'au bout pour satisfaire les revendications de cette catégorie d'employés. «Nous n'allons pas baisser les bras, nous effectuons douze heures de travail au lieu de huit et nous ne bénéficions pas d'indemnités ou d'heures supplémentaires. C'est illégal, ça n'obéit à aucune législation de travail», explique un syndicaliste.Des agents de sécurité sont intervenus pour dire que la prime de panier qui leur est attribuée est de 40 dinars, juste de quoi pouvoir se payer un litre de lait et une baguette de pain, ont-ils ironisé.«Est-ce qu'on peut se payer un repas avec quarante dinars'», demandent ces agents qui ajoutent qu'ils n'ont même pas de délégué à la sécurité sociale. Tout est à Alger. Lorsqu'un travailleur atteint l'âge de la retraite, il doit se déplacer jusqu'à la capitale pour déposer son dossier à la Caisse de retraite. Est-ce que c'est logique'», demandent les protestataires.




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