Algérie

Les agents d'Oran-Propreté poursuivent leur grève Ils ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya



Les agents de l'Epic Oran-Propreté ont mis à exécution hier leur menace en se rassemblant le matin devant le siège de la wilaya. Ces derniers ont observé un sit-in pour revendiquer le départ du directeur de l'entreprise comme préalable à tout dialogue. «Nous sommes là pour exiger son départ. Nous voulons travailler, mais dans la dignité. Aujourd'hui, notre honneur est bafoué par ce responsable qui se présente comme un protégé du wali, alors que nous savons qu'en l'installant, le wali d 'Oran l'avait investi de sa confiance pour redresser la situation de cette Epic et non pour déclarer une guerre aux travailleurs, affirment les protestataires.
Ces derniers, qui ont déployé des banderoles appelant au départ du directeur, condamnent l'attitude de certaines communes, clients de l'Epic, qui ont recouru aux services des sociétés privées pour le ramassage des ordures. «Le recours aux services d'entreprises privées pour casser notre mouvement de grève est contraire aux lois du pays.
De plus, ces communes ont agi en pleine illégalité puisque la signature de contrats avec des entreprises pour des prestations suppose le passage par une délibération de l'assemblée populaire communale.
Comment vont-ils justifier les dépenses engendrées par le recours au ramassage des ordures ménagères par d'autres prestataires de service que l'Epic qui est liée à ces clients par des conventions dûment établies», affirment des agents.
Les grévistes ont usé, selon eux hier d'une stratégie de guerre en mesure de leur permettre aussi bien d'observer le sit-in et de continuer à occuper le siège de l'entreprise. En effet, au moment où des agents se rassemblaient devant le siège de la wilaya, d'autres étaient réunis au niveau du siège de l'Epic à la zone industrielle d'Es-Sénia.
«On ne veut pas lui donner l'occasion de fermer le siège et de nous en interdire l'accès. Il est capable de tout. Nous exigeons son départ et nous ne reculerons pas. Une fois son départ officialisé, nous pourrons engager un dialogue pour débattre de notre plateforme de revendications», affirment les agents.


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