Algérie

Les Africains les plus riches


Les Africains les plus riches
Il y a 30 ans, le Nigérian s’était lancé dans les affaires grâce à un prêt de son oncle. Il a commencé par vendre des produits alimentaires. L’entreprise de Dangote s’est  développée, et ce dernier a fini par créer le Dangote Group, un conglomérat présent dans l’industrie des denrées alimentaires et du ciment. A la fin de l’année 2010, son entreprise, Dangote Cement, est cotée à la Bourse nigériane (Nigeria Stock Exchange). Avec une capitalisation boursière de 10 milliards d’euros, Dangote Cement est devenue l’une des principales sociétés de la Nigeria Stock Exchange. Dangote est aujourd’hui le roi du ciment en Afrique et possède des usines dans de nombreux pays, dont la Zambie, le Sénégal, la Tanzanie et l’Afrique du Sud. Au Cameroun, il est en charge de la construction d’une usine de ciment estimée à 115 millions de dollars (84 millions d’euros). En août dernier, il investit 4 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) dans la construction d’un complexe de fabrication de ciment en Côte d’Ivoire. Philantrope, Aliko Dangote a offert des millions de dollars pour la santé et l’éducation.
Le Sud-Africain Nicky Oppenheimer, 66 ans, est le second au classement. Sa fortune est évaluée à 6,5 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros). Au début du mois de novembre, ce magnat du diamant a vendu 40% des actions qu’il avait chez le bijoutier De Beers, le premier producteur mondial de diamants, au géant de l’industrie minière, Anglo American, pour 5,1 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros). Cette transaction marque la fin du contrôle de la famille Oppenheimer sur la société De Beers. La famille avait repris la compagnie en 1927.
Avec 4,75 milliards de dollars (3,55 milliards d’euros), Nassef, 50 ans, est l’homme le plus riche de la famille Sawiris. En 1995, il succède à son père, Onsi, à la tête d’Orascom Construction. Durant la révolution égyptienne, les parts de la société ont chuté de près d’un tiers, puis sont remontées à leur niveau initial avant de rechuter de nouveau. Johann Rupert, 61 ans, a fait fortune dans l’industrie du luxe. Les biens du Sud-Africain s’élèvent à 4,7 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros). Rupert est le président de Richemont, société holding qui contrôle de prestigieuses marques, telles que Vacheron Constantin, Cartier, Alfred Dunhill, Montblanc ou encore Chloé. En 2010, Rupert a fait l’acquisition du portail en ligne Net-a-Porter pour 343 millions de dollars. Depuis le début de l’année, les ventes de Richemont ont augmenté de 30% grâce à une forte demande venue d’Asie. Avec une fortune estimée à 3 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros), Miloud Chaâbi, 82 ans, est l’homme le plus riche du Maroc. Il a construit sa fortune dans l’immobilier. Il commence par construire des HLM, puis diversifie son activité grâce à sa holding Ynna. Chaâbi construit des hôtels, des supermarchés. Une partie de sa société est également consacrée aux énergies renouvelables.
A l’instar de Sawiris, le Marocain de 82 ans est également impliqué en politique. Son alliance avec le Parti socialiste lui a valu le surnom de «capitaliste rouge». Après la révolte tunisienne, Chaâbi n’a pas hésité à déclarer que le Maroc avait ses propres Trabelsi. En février 2011, il faisait partie des manifestants qui réclamaient la fin de la corruption en politique et dans le milieu des affaires.  
 
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