Le Conseil national des adjoints de l'éducation affilié au Snapap a animé
hier une conférence de presse à la Maison des syndicats pour dénoncer
«l'injustice et le mépris dont cette catégorie de travailleurs de l'éducation
fait l'objet». Touati Hamou, le président du Conseil, a affirmé que «le statut
particulier de la fonction publique de 2008 a certes apporté des améliorations,
mais il nous a spolié de nos droits». En ajoutant que «nous avons trois
revendications essentielles nous concernant à l'instar des autres
revendications portées par les personnels de l'éducation.
Il s'agit du droit d'accéder au
poste de surveillant général après dix ans de service comme le stipule l'arrêté
ministériel 832 et de considérer l'adjoint comme faisant partie intégrante de
l'équipe pédagogique et éducative».
Pour ce qui est du deuxième
point, l'orateur a indiqué que la classification des catégories dépend du
niveau d'instruction et des diplômes acquis en arguant que «l'adjoint de
l'éducation est classé à la catégorie 7 alors que nombre d'employés de l'éducation
ont le niveau de terminale ou de la 4ème année moyenne en parlant des
enseignants qui sont classés à la catégorie 9, 10 et même 12 alors que nous
avec le même niveau nous sommes classés à la catégorie 7. Ce qui constitue une
discrimination. Nous voulons être classés à la catégorie 10». Le président du
Conseil a conclu en soutenant que «les adjoints de l'éducation travaillent dans
de mauvaises conditions et n'aspirent qu'à une situation décente».
L'orateur a annoncé que le 12
février prochain, un sit-in sera observé devant le ministère de l'Education en
signe de protestation «face au mépris affiché par la tutelle».
Par ailleurs et toujours dans le
secteur de l'éducation, la commission ad hoc sur le régime indemnitaire des
travailleurs s'est réunie dimanche pour entamer un nouveau round de
négociations autour des indemnités et des primes. Selon Dziri, le président de
l'Unpef, contacté, «pour l'instant, nous avons convenu de se revoir la semaine
prochaine pour discuter des nouvelles primes mais surtout sur le taux qui leur
sera accordé. Nous n'envisageons pas le recours à un mouvement de protestation,
il faut attendre la conclusion du rapport élaboré dans ce sens et sur lequel
ont travaillé plusieurs syndicats. La balle est dans le camp du gouvernement
qui doit négocier avec le ministère de l'Education».
Le coordinateur du Cnapest, pour
sa part, nous a déclaré que «nous attendons la fin du mois, voire début février
pour voir si nos revendications ont été entendues».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Moufida R
Source : www.lequotidien-oran.com