Algérie

Les adeptes, de plus en plus nombreux Pêche à la ligne


Les adeptes, de plus en plus nombreux                                    Pêche à la ligne
Ils sont nombreux à aller au bord de la grande bleue titiller les poissons avec leurs hameçons. Eux, ce sont les pêcheurs à la ligne dont le nombre se multiplie de jour en jour. Au niveau des Sablettes (El Hamma) on les aperçoit déballer le contenu de leur couffin et allonger la canne à pêche. Certains n'hésitent pas à ramener des chaises pliantes pour « être plus à l'aise en attendant la remontée de quelques poissons », dira un habitué. Ammi Ali, un septuagénaire habitant Oued Ouchaih (Badjarah), est un fidèle des lieux, retraité d'une entreprise nationale où il était chauffeur-distributeur de produits énergétiques, il passe son grand temps aux Sablettes. A tel point qu'il se confond dans ce large décor et est devenu un professeur attitré des nouveaux adeptes. « Lorsque je travaillais, je n'avais que les week-end et les jours fériés pour exercer mon hobby. En dépit des responsabilités familiales, un moment au bord de la mer avec une ligne à la main, ce n'est que du bonheur », dira-t-il. Des jeunes s'adonnent aussi à cette activité qu'ils jugent « apaisante ». Brahim, Yacine et Fateh sont copains et habitent le même quartier à Birkhadem. Les sorties de pêche sont la chose la plus sacrée. « Même si les engueulades de mon épouse se font de plus en plus rageuses, les sorties avec les copains sont primordiales. Un jour j'ai dit à ma femme où est le mal dans la pêche avec les copains veux tu un autre « vice » au risque de perturber notre couple ' Depuis, elle est moins colérique », avoue Brahim papa de deux garçons. Aller au bord de la mer et pêcher un bar, une anguille, une bogue ou un mulet est également le passe temps favori de Nacer, un fonctionnaire. Ayant en sa possession l'attirail nécessaire, il n'hésite pas à faire des kilomètres pour « s'amuser » à accrocher un appât dans l'hameçon et lancer la ligne. Un geste qu'il répète sans se lasser. « Pour préparer cette sortie, je me dirige vers les vendeurs des vers marins ou encore j'achète des écrevisses pour servir d'appât. C'est une sortie qui me permet d'extérioriser les contraintes professionnelles et les tracasseries du quotidien », explique- t- il. Tout en affirmant qu'il ne fait pas recette chaque jour, il dira « ça m'arrive de ne rien monter comme je peux remplir mon couffin au point de partager avec mon meilleur voisin ». A Rais Hamidou, Kaa-Essour ou encore Remila, c'est le même spectacle, la même distraction qui unie les grands et les petits dans un incessant jet de lignes.
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