Algérie

Les activités de commerce et de services au ralenti



Concernés par la mesure de déconfinement, dont la 1re phase couvre un certain nombre d'activités, commerces, boutiques et échoppes ont ouvert hier leurs portes à leur clientèle après plusieurs semaines de fermeture, en raison de la pandémie de coronavirus.Si les lumières ont éclairé les devantures et les vitrines, les commerces ne paraissaient pas avoir attiré beaucoup de monde comme avant la pandémie de Covid-19, car leurs activités sont aussi dépendantes des autres secteurs qui n'ont pas encore été autorisés à reprendre, notamment les transports en commun. Les propriétaires qui ont mis les moyens de désinfection et de distanciation sociale ont constaté que leurs affaires ne vont pas retrouver leur rythme avant plusieurs semaines et que leurs visiteurs ont fait le déplacement en taxis "clandestins".
Bravant l'interdiction, ces derniers ont pallié la défaillance en assurant les dessertes entre les quartiers et le centre-ville, en prenant la précaution de ne s'arrêter que pour ramasser un client seul afin de ne pas attirer l'attention des agents de l'ordre. Il faut dire que c'est une reprise relativement timide en ce 1er jour de déconfinement, a-t-on constaté, parce que d'autres services ont manqué à l'appel à l'instar des cafés et des restaurants parce que faisant partie du lot des secteurs qui attendent leur déconfinement prévu le 14 juin prochain.
Ayant repris ses activités, le secteur du BTPH semble loin de retrouver ses marques pour des raisons qui seraient liées au contexte de crise économique accentuée par une crise sanitaire qui a causé un retard à des chantiers difficile à rattraper, selon l'avis d'un entrepreneur en bâtiment.
En effet, hormis la relance de certains chantiers de réalisation de groupes scolaires, de réfection de routes, d'aménagement urbain, d'adduction et de distribution d'eau potable, inscrits à l'indicatif des plans communaux de développement et des budgets locaux, les projets d'envergure attendent d'être retenus par les pouvoirs publics ou n'ont que partiellement démarré par manque de crédits alloués pour leur reprise, a-t-on expliqué.

M. EL BEY
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