Politique mobilisant le secteur «autour de l’objectif de la sécurité alimentaire». C’est ce qu’a indiqué hier le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, dans un entretien accordé à l’APS, alors que la campagne des labours-semailles 2010-2011 sera officiellement lancée demain à Sétif. Pour cette année, affirme le même responsable, «seront opérationnelles les unités créées dans le cadre de la restructuration des entreprises publiques pour les insérer dans la dynamique de régulation et de production», concernant les «produits stratégiques». Autre action à mener, il s’agit de «soutenir l’investissement dans les serres multi-chapelles par la prise en charge des intérêts de crédits qui seront contractés par les opérateurs pour réaliser leurs serres avant le 31 décembre 2011».
En plus des mesures prises pour augmenter la superficie agricole et de la loi sur le foncier agricole, laquelle «sécurise les acteurs et donne de la visibilité aux investisseurs», cette saison sera marquée par le lancement des «programmes du Renouveau rural à travers les projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI)». Pour leur première année, ces opérations seront orientées vers la lutte contre la désertification, la protection du patrimoine forestier, steppique et des écosystèmes. Pour accompagner les agriculteurs intéressés par la transformation du statut de leurs exploitations agricoles du droit de jouissance au droit de concession, est mis en place, rappelle le ministre, l’Office national des terres agricoles (ONTA). Côté production céréalière de la saison 2009-2010, le ministre la situe à 4,5 millions de tonnes. Il relève de «bons résultats enregistrés pour l’orge et le blé dur».
En revanche, «ce n’est pas le cas pour le blé tendre pour lequel la dynamique engagée devrait améliorer progressivement nos productions». Il appelle tous les minotiers et semouliers à «s’intéresser à la production nationale et qu’ils programment leurs actions en renforcement de la production nationale, l’importation devenant un appoint». Cela dit, pour la saison en cours, sera introduit «la culture du mais, en vue d’intégrer davantage de produits locaux dans l’alimentation des animaux». En parallèle sera élargie la technique de l’irrigation d’appoint à l’effet d’«atténuer les effets néfastes du manque de pluies». Et «nous avons au moins 1 million d’hectares à équiper en irrigation d’appoint». Aucun mot n’est soufflé quant aux raisons des flambées des prix qui cautérisent chaque année les consommateurs.
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Posté Le : 29/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rédaction économie
Source : www.elwatan.com