Cet article, paru initialement dans l'espace club de Mediapart*, fait le bilan du « processus de paix » ouvert par les accords d'Oslo, conclus le 13 septembre 2013. Pour l'auteure**, Nahla Chahal, la « lucidité réaliste » dont ces accords auraient été le révélateur s'inscrivait dans leur « fonction principale: comment gérer la nouvelle phase de l'occupation ' »Il n'est plus intéressant de continuer à disséquer la supercherie qui a accompagné les accords d'Oslo. C'est désormais une tâche qui incombe aux historiens. Il existe un assez large consensus autour de l'idée que ces accords n'ont pas été formatés pour créer un « compromis historique » qui résoudrait durablement et à la fois la question de la spoliation des Palestiniens, et celle de l'existence effective d'Israël. Oslo a certes fait bouger les lignes de la perception réciproque (du moins telles que déclarées publiquement !) des deux parties, en établissant un échange de reconnaissance de leur existence mutuelle. Mais cette lucidité réaliste elle-même s'inscrit dans la fonction principale de ces accords : comment gérer la nouvelle phase de l'occupation ' Celle d'après 1967 et de l'existence d'une masse palestinienne conséquente, qu'il était impossible à Israël d'intégrer et impossible d'expulser. La politique israélienne a toutefois continué à 'uvrer à la périphérie de ces deux directions, mais là n'était point son objectif majeur.
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Posté Le : 28/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nahla Chahal
Source : www.maghrebemergent.info