Les accords commencent à porter leurs fruits

L'accord, entre l'Algérie et l'Union européenne (UE), dans le but de renforcement de l'Agence nationale de l'artisanat traditionnel (Anart) et des institutions publiques et professionnelles du secteur, boucle son vingtième mois.
Les objectifs escomptés sont atteints. Une satisfaction a été affichée par les deux côtés jeudi à Alger, lors du séminaire de clôture de ce jumelage avec l'Union européenne. Le programme d'appui à la mise en 'uvre de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'UE, est appliqué à la lettre. Ce jumelage «se termine avec beaucoup de résultats qui ont même dépassé nos espérances», a déclaré à la presse la directrice de l'Anart, Fazia Barchiche, lors du séminaire de clôture du jumelage qui a réuni l'Anart, du côté algérien et un consortium franco-espagnol, du côté européen. Il ajoutera, dans un air de satisfaction et d'optimisme que «ces résultats nous ouvrent des horizons dans la mise à niveau de nos institutions, de nos ateliers artisanaux, et toutes les opérations de normalisation et de certification pour permettre à notre artisanat de se développer et de créer des emplois et des opportunités pour les jeunes qui représentent 70% de la population». De son côté, le directeur général de l'artisanat et des métiers, Ahmed Benabdelhadi, rassure quant à la bonne santé de l'artisanat en Algérie il indiquera que «notre artisanat rentre de plain pied dans un espace européen qui a ses exigences», d'où la nécessité d'avoir «une équipe solide», avec la contribution des acteurs du secteur (cadres, artisans, espaces intermédiaires, chambres de métiers, et corporations). D'autres objectifs, à long et à court termes sont aussi tracés lors de cette rencontre.