Algérie

«Les absents ont eu tort !»


De nombreuses entreprises, publiques et privées, se sont faites remarquer par leur absence, déplore Rachid Hassas, organisateur des journées euro-maghrébines de la communication publicitaire, tenues hier et aujourd'hui à l'hôtel Aurassi.Nedjma Merabet - Alger (Le Soir) - Ce dernier, DG de RH International Communication, estime que les 700 entreprises qui ont brillé par leur absence «ont eu tort».
Car, en effet, il est important de travailler à la promotion des marques algériennes, dans le cadre d'une politique ou d'une action visant au développement de notre économie nationale. C'est le développement de cet élément, autant sur le plan marketing que légal qui permettra une meilleure intégration des produits algériens dans le marché mondial, en ces temps de néolibéralisme.
En effet, selon le directeur de l'Inapi (Institut national algérien de la protection intellectuelle), M. A. Belmehdi, il est primordial d'atteindre un niveau élevé de protection des productions nationales pour stimuler la production industrielle, et ceci autant dans le domaine de la protection intellectuelle (création artistique, logiciels informatiques...) que dans celui de la protection industrielle (dessins, brevets, marques, modèles?). Ceci permettra de mettre au diapason les créations algériennes, dans un monde où le savoir est de plus en plus important, et acteur direct dans la vie économique.
Par ailleurs, nous apprenons que divers amendements aux textes de lois commerciales ont été apportés afin de correspondre aux critères de l'OMC, mais la question de l'adhésion de l'Algérie relève plus de la décision politique stratégique que de choix de politique économique, selon l'intervenant. Des mécanismes et structures existent en Algérie pour répondre à ces besoins. L'Inapi existe depuis la 2e restructuration des entreprises, survenue en 1989 (la première ayant eu lieu en 1976). Cependant, on regrette encore le peu de concertation entre entreprises et institutions, mais aussi la faible conscience de l'importance de recourir à une forte protection des produits.
Celle-ci existe sur 3 niveaux : le premier considéré comme faible par l'Inapi se contente de protéger le nom commercial, le 2e niveau considéré comme moyen, protège le nom commercial, ainsi que la marque, le 3e ajoute la protection des sites web associés aux marques.
A propos du numérique en Algérie, les intervenants sur le sujet (Immar Maghreb), spécialistes en études et conseil marketing en Afrique, exposent la fréquentation internet en Algérie. On peut voir, selon les tranches d'âge, de sexe et de milieu social, la fréquentation des médias et du web par les Algériens.
Entre 15 et 34 ans, les Algériens sont beaucoup plus portés sur la Toile que sur la télévision, et lisent plus la presse que les 35-44 ans ! (8% contre 5%). De plus, on apprend que 60% des Algériens ont déjà procédé à un achat en ligne.
Ce qui va dans le sens de la récente étude qui affirme que Oued Kniss est à présent plus consulté que Facebook ou Youtube par les internautes algériens. Ce qui augure un ciel bleu pour le commerce en ligne dans le pays.
N. M.
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