Les abribus vandalisés

La ville de Aïn El Hammam, située à 45 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ne dispose pas de suffisamment d'abribus.Les voyageurs, devant attendre l'arrivée des fourgons de transport, sont livrés à la pluie et au froid, particulièrement en cette saison, où les températures sont très basses. La plupart des abribus, installés il y a deux ans dans des endroits appropriés de la ville, ont été saccagés. Ceux qui ont résisté au vandalisme sont les petits.Leurs dimensions réduites à l'envergure d'une personne n'assurent aucune protection contre les intempéries. Les hommes utilisent alors les cafés comme «halls d'attente» pendant que les femmes attendent aux quatre vents. L'APC est interpellée pour construire des abribus en dur, plus solides et plus esthétiques, comme on en trouve dans une commune voisine. Les anciennes constructions que l'on trouve encore au bord des routes nationales et qui remontent aux années 1970 sont un exemple à méditer.