Impossible pour un internaute de surfer pendant des heures sans qu'une interruption dans le réseau ne survienne. Déjà le débit de la connexion est identique à celui de la « tortue ».Les coupures et la lenteur de connexion d'Internet deviennent de plus en plus récurrentes, suscitant la colère des abonnés du centre-ville de Chlef et ses banlieues, qui ne savent plus à quel saint se vouer pour être orientés en vue de déposer leurs réclamations au niveau des différentes agences commerciales d'Algérie Télécom. Même les cybercafés qui se servent d'une connexion « professionnelle » vivent au rythme des connexions et des déconnexions. Parfois, pour envoyer un simple e-mail, il faut s'arracher les cheveux de rage et attendre de longues minutes pour acheminer le courriel vers sa destination tellement la connexion est lente. Tous les produits commercialisés s'avèrent les mêmes vu que le débit converge. Interrogés, ces abonnés dont la plupart utilisent la connexion pour leur travail, nous affirment que plus d'une fois, ils ont été contraints de courir vers le cybercafé pour trouver une place ou une connexion valable, car là aussi le problème se pose. Des citoyens qui se disent pénalisés par une connexion trop lente, parfois même inexistante, nous affirment que plus d'une fois ils se sont rapprochés des agences de leurs quartiers pour essayer de savoir ce qui se passe. Malheureusement, à chaque fois, les réponses des agents d'Algérie Télécom divergent : parfois on parle de basculement, d'autres fois, c'est un problème de fibre optique et dans d'autres cas, on essaie d'expliquer que le problème résiderait dans la ligne téléphonique souterraine ou encore que le modem a été déconfiguré. Trop de réponses et aucune ne paraît satisfaisante, car même si les réclamations ont été faites, et même si des lettres dénoncent cet état de fait, aucune amélioration n'a été enregistrée. On ne sait plus vers qui nous tourner. Il arrive aus citoyens d'être reçus par le chef de département ou le responsable de l'agence qui enregistre les réclamations, mais le problème n'est pas pour autant résolu. Pourtant le problème est général, mais ces techniciens font tout pour convaincre l'abonné plaignant qu'il s'agit d'un problème individuel ou isolé. Pis encore, au lendemain des dernières pluies torrentielles, l'agence commerciale du centre-ville avait été prise d'assaut par les abonnés munis de leurs modems « endommagés » par un coup de foudre. Et le comble. Tout de même ce n'est pas de leur faute si l'équipement mis en place par Algérie Télécom n'a pas supporté le tonnerre. Ces malheureux abonnés n'ont même pas été dédommagés en leur offrant de nouveaux modems ou en leur proposant de réparer les modems défectueux. Tout cela sous prétexte que la garantie du modem ne dépasse pas les 3 mois. Techniciens, agents commerciaux, voire responsables s'entendent dire qu'ils sont les meilleurs sur tout le territoire national et que la qualité et le débit de la connexion internet sont tout aussi excellents. « Même les autres wilayas se servent de notre expérience », affirme un technicien, mettant ainsi en avant sa société. Jusqu'à quand continuons-nous à nous vanter d'être les meilleurs sans pour autant le prouver sur le terrain et le constater à travers la satisfaction des clients. Un point d'accès ou un poste de distribution d'Algérie Télécom de type MSAN, à Haï El-Badr, dans la banlieue sud-ouest de Chlef, a subi à la veille du deuxième jour de l'Aïd, un acte de sabotage qui l'a complètement ravagé. Selon la direction de wilaya d'Algérie Télécom, l'équipement qui se compose de deux armoires de 500 accès chacune a été réduit en cendres, privant 570 abonnés de l'accès au téléphone et à l'Internet. Il convient de signaler que l'équipement en question se trouvait dans des abris en dur tout comme les armoires de distribution d'électricité. Depuis ce jour, les abonnés de la zone 4 de Haï El-Badr et même ceux de Bocaa Chorfa sont déconnectés d'internet et du téléphone. « Jusqu'à l'heure actuelle, on n'a pas procédé à l'installation d'un nouvel équipement. Pourtant, nous payons nos abonnements régulièrement. Pourquoi sommes-nous donc ainsi pénalisés ' », dira un jeune homme hors de lui suite aux désagréments causés par cet acte de sabotage. Ce n'est pas donc fortuit si l'Algérie est considéré comme étant l'un des pays où la connectivité à Internet est des plus lentes, selon NetIndex, une source pour les statistiques globales à large bande. L'Algérie est classée sur la base de sa bande passante moyenne à la 174ème place sur 189 pays, avec un débit de 2.69 Mbps.
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Posté Le : 03/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zakarya Mahfoud
Source : www.lnr-dz.com