Algérie

Les 880 logements CNEP à Haï Ezzitoun



Une cité dans le noir depuis 2004 «L’éclairage public à Oran est à l’image d’un disque éraillé qui débite des sons discordants», pour reprendre l’expression empruntée à un responsable au niveau de la wilaya d’Oran.Certes, les poteaux sont en place un peu partout, malheureusement ils ne fonctionnent plus, comme le déplorent les résidents de cette cité des 880 logements CNEP à Haï Ezzitoun qui évolue dans le noir depuis 2004. La cité des 880 logements CNEP, sise à Haï Ezzitoun, ne cesse de demander grâce depuis 2004. «Une cité dont une bonne partie des candélabres n’éclairent plus depuis des années», explique, la mort dans l’âme, M.B. Mokhtar qui se demande pourquoi les entreprises à qui a été confié le marché de l’éclairage public, avec cahier de charges, ne sont toujours pas sanctionnées. «Les poteaux sont certes en place mais ils ne fonctionnent plus. Qu’on ne nous dise pas qu’ils sont allumés le jour et éteints la nuit. Il s’agit pour l’essentiel de mini-travaux, comme par exemple remplacer un fusible ou encore réparer une ampoule. Malheureusement, il n’y a visiblement ni entretien, ni suivi régulier comme on veut nous le faire croire. Nous vivons dans le noir depuis 2004". Les propos des autres habitants sont encore plus vifs et plus tranchants. «Il n’y a aucun contrôle, ni celui de la DVC ni des services municipaux, qui faisaient la ronde comme autrefois pour recenser le nombre de points noirs. Nous assistons carrément à une démission des gestionnaires locaux, ceux de l’APC et du secteur urbain El-Makkari, des responsables qui restent fixés dans leurs ronds-de-cuir et qui ne font rien pour améliorer le cadre de vie des citoyens». Un autre résident, de la cité Grande Terre, de poursuivre: «Il est temps de faire secouer certains responsables dont le rôle se limite à engraisser certaines entreprises avec l’argent du contribuable. Il s’agit, dit-il, de sommes colossales versées aux entreprises pour un résultat pas du tout satisfaisant, comme ont pu le constater les Oranais qui ne comprennent pas cette attitude passéiste des gestionnaires communaux pas toujours prêts à sanctionner les entreprises défaillantes. Et de poursuivre: «Je me demande pourquoi on veut pousser au pourrissement. On n’en a marre d’entendre le même refrain. La même musique, les mêmes réponses. Le hic, est qu’on reconnaît les défaillances, celles des entreprises qui sont tenues d’assurer un entretien régulier mais on ne fait malheureusement rien pour les sanctionner». La preuve par neuf nous a été donnée par le délégué de la DVC qui a reconnu les défaillances de certaines entreprises mais n’a rien fait pour les mettre devant leurs responsabilités, reprend à son compte un riverain qui estime que les «excuses publiques n’ont rien changé à la situation dans ce quartier et bien d’autres. En effet, l’éclairage public qui se veut une gestion quotidienne n’est plus d’assurer au quotidien, comme l’a relevé récemment le wali d’Oran qui l’a comparé à un disque éraillé. Au même titre que d’autres tâches en rapport avec l’hygiène et la salubrité publique comme le nettoyage des avaloirs, le ramassage des sachets, le désherbage, travaux qui se font pour l’essentiel manuellement et qui ne nécessitent pas de gros moyens. Des travaux qui ne se font pratiquement pas et ce, malgré l’existence d’un certain nombre de dispositifs dont «Blanche Algérie, TUP/HIMO. C’est que toute la cité des 880 logements CNEP est dans un état d’abandon ou presque. Safi Z.


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