Les 400 familles relogées sans eau et sans gaz de ville

Les 400 familles relogées à Oued Tlélat souffrent le martyre. Depuis leur installation, il y a plus de six mois, elles ne disposent toujours pas du gaz de ville alors que leurs voisins, les 2000 familles des Planteurs, bénéficient de toutes les commodités. Pourtant, "suite à nos doléances, l'ex-wali Zaâlane a instruit les responsables de Sonelgaz pour alimenter nos logements en gaz de ville, mais aucune suite favorable n'a été donnée", s'insurge un groupe de locataires. Les familles estiment qu'il y a deux poids, deux mesures, puisque les autres relogés ne vivent pas cette situation. Et comme un calvaire ne vient jamais seul, voilà que depuis plusieurs mois les robinets sont à sec. "Nous souffrons le martyre. Habiter le 9e étage sans eau est une punition. Pour l'eau potable nous nous débrouillons avec les colporteurs d'eau douce, payée rubis sur l'ongle, mais pour le nettoyage ou la lessive, nous sommes contraints de nous déplacer chez nos proches chaque week-end que c'est possible", ajoutent nos interlocuteurs. Du côté de la Seor, on affirme que l'insuffisance d'alimentation en eau potable provoque des coupures récurrentes. Que faire ' "Pour prendre en charge tout le pôle urbain, nous attendons la nouvelle conduite d'eau du MAO. Les travaux sont en cours de réalisation", explique notre source. En attendant, les 400 familles devront prendre leur mal en patience jusqu'à l'installation d'un nouveau wali à Oran pour y voir plus clair. Quant à l'ouverture des marchés de proximité, c'est une autre histoire que la direction du commerce devrait régler.NOUREDDINE BENABBOU