Algérie

Les "3b" indésirables



L'acte VII des grandes manifestations des Algérienscontre le système politique en place était très particulier.L'acte VII des grandes manifestations des Algérienscontre le système politique en place était très particulier.
Car hier, c'était le premier vendredi sans Abdelaziz Bouteflika, qui adémissionné mardi dernier de sonpiste de président de la République. Maiscela ne les a pas empêchés pour autant, de sortir en masse pour réclamer une fois deplus, et pour le 7e vendredi consécutif, un changement radical du système.Comme pour dire donc, que le départ deBouteflika était
insuffisant et ne répondque partiellement à leurs revendications.Ils veulent le départ de tous les symbolesdu pouvoir en place, et hie,r ce sont lestêtes de ce qu'on appelle désormais, les 3B(Benbsalah, Bedoui et Belaiz), qui étaientréclamés par les millions de manifestants.D'imposantes marches et rassemblementspopulaires se sont en effet déroulés àAlgeret dans d'autres wilayas du pays, pour le septième vendredi consécutif, revendiquant un "changement radical", et la mise enoeuvre d'une feuille de route, dans laquelle"seront absentes toutes les figures apparentéesau régime".A Alger et dès les premières heures de cevendredi au ciel nuageux, des manifestantsont afflué en grand nombre vers,
principalement,l'esplanade de la Grande poste et laplace Maurice Audin, après avoir sillonné les principales artères de la capitale, dansun climat serein et pacifique. Drapés de l'Emblème national ou d'écharpes aux couleurs nationales autour du cou ou sur la tête, les manifestants scandaient des slogans appelant au départ de personnalités politiques encore aux commandes du pays, citant notamment le Premier ministre, Noureddine Bedoui, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, ou encore, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb. Les manifestants ont également exprimé, à travers d'autres slogans et en brandissantdes banderoles et des pancartes, leur refus "catégorique" de l'ingérence étrangère, leurattachement à l'unité nationale, la gestionde la période post-Bouteflika par des personnes "intègres et honnêtes".
Ils ont égalementrendu hommage à l'Armée nationale populaire (ANP). "Le peuple veut un gouvernement consensuel, des réformes et une commission indépendante, pour l'organisation des élections (présidentielles)", " non au gouvernement de malfrats", ou encore "la souveraineté nationale appartient au peuple", pouvait-on lire sur les banderoles et les pancartes. Ces marches populaires, les premières après la décision de Abdelaziz Bouteflika de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République, ont vu la participation, notamment de jeunes et des moins jeunes, des femmes, des familles et des personnes âgées, unis dans la convivialité, pour "une Algérie meilleure et une deuxième République". Même constat dans les autres wilayas, où des marches similaires ont été organisées, avec pratiquementles mêmes slogans
Car hier, c'était le premier vendredi sans Abdelaziz Bouteflika, qui adémissionné mardi dernier de sonpiste de président de la République. Maiscela ne les a pas empêchés pour autant, de sortir en masse pour réclamer une fois deplus, et pour le 7e vendredi consécutif, un changement radical du système.Comme pour dire donc, que le départ deBouteflika était
insuffisant et ne répondque partiellement à leurs revendications.Ils veulent le départ de tous les symbolesdu pouvoir en place, et hie,r ce sont lestêtes de ce qu'on appelle désormais, les 3B(Benbsalah, Bedoui et Belaiz), qui étaientréclamés par les millions de manifestants.D'imposantes marches et rassemblementspopulaires se sont en effet déroulés àAlgeret dans d'autres wilayas du pays, pour le septième vendredi consécutif, revendiquant un "changement radical", et la mise enoeuvre d'une feuille de route, dans laquelle"seront absentes toutes les figures apparentéesau régime".A Alger et dès les premières heures de cevendredi au ciel nuageux, des manifestantsont afflué en grand nombre vers,
principalement,l'esplanade de la Grande poste et laplace Maurice Audin, après avoir sillonné les principales artères de la capitale, dansun climat serein et pacifique. Drapés de l'Emblème national ou d'écharpes aux couleurs nationales autour du cou ou sur la tête, les manifestants scandaient des slogans appelant au départ de personnalités politiques encore aux commandes du pays, citant notamment le Premier ministre, Noureddine Bedoui, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, ou encore, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb. Les manifestants ont également exprimé, à travers d'autres slogans et en brandissantdes banderoles et des pancartes, leur refus "catégorique" de l'ingérence étrangère, leurattachement à l'unité nationale, la gestionde la période post-Bouteflika par des personnes "intègres et honnêtes".
Ils ont égalementrendu hommage à l'Armée nationale populaire (ANP). "Le peuple veut un gouvernement consensuel, des réformes et une commission indépendante, pour l'organisation des élections (présidentielles)", " non au gouvernement de malfrats", ou encore "la souveraineté nationale appartient au peuple", pouvait-on lire sur les banderoles et les pancartes. Ces marches populaires, les premières après la décision de Abdelaziz Bouteflika de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République, ont vu la participation, notamment de jeunes et des moins jeunes, des femmes, des familles et des personnes âgées, unis dans la convivialité, pour "une Algérie meilleure et une deuxième République". Même constat dans les autres wilayas, où des marches similaires ont été organisées, avec pratiquementles mêmes slogans


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