Algérie

LES 352 LOGEMENTS BEAU-SÉJOUR À BOUZARÉAH-Les bénéficiaires dans la tourmente



LES 352 LOGEMENTS BEAU-SÉJOUR À BOUZARÉAH-Les bénéficiaires dans la tourmente
LES 352 LOGEMENTS BEAU-SÉJOUR À BOUZARÉAH-Les bénéficiaires dans la tourmente Les souscripteurs au projet des 352 logements APC/CNEP de Bouzaréah ne savent plus où donner de la tête. Alors qu'ils ont opté depuis 1995 à ce projet, ils n'ont toujours pas bénéficié d'un toit. Pourtant deux décisions d'affectation ont été délivrées par l'APC de Bouzaréah. La première datant de 1999 et la seconde en 2007. Les souscripteurs au projet des 352 logements APC/CNEP de Bouzaréah ne savent plus où donner de la tête. Alors qu’ils ont opté depuis 1995 à ce projet, ils n’ont toujours pas bénéficié d’un toit. Pourtant deux décisions d’affectation ont été délivrées par l’APC de Bouzaréah. La première datant de 1999 et la seconde en 2007. Depuis, le projet est à l’arrêt. Le problème qui se pose actuellement pour les souscripteurs est que le maître d’ouvrage a rejeté les décisions d’attribution de l’APC. Conséquence : les logements sont réalisés et fermés alors que la CNEP exige des souscripteurs le remboursement des prêts. Les concernés attendent toujours l’attribution des logements et se demandent à qui incombe la responsabilité de ce retard qui dure depuis 13 années. Le maître d’ouvrage reconnaît que durant une certaine période, le financement faisait défaut et par conséquent, les travaux se sont arrêtés. Mais en 2004 et dans le cadre d’une convention signée entre l’APC de Bouzaréah, la direction du logement d’Alger et COSIDER Promotion, le projet des 352 logements a été achevé. Reste un gros problème- « en voie d’être réglé »- affirme un responsable au niveau de «COSIDER»- qui est celui du transfert du terrain vers le promoteur pour que ce dernier puisse vendre les logements qu’il a réalisés. Sur ce plan, COSIDER Promotion attend les services des domaines pour faire le bornage et l’APC pour fixer le prix du mètre carré. Mais problème. Celui-ci est passé de 250 dinars le m2 en 2004 à plus de 6000 dinars actuellement. COSIDER promotion a donc proposé un rabais pour l’équilibre financier dudit projet tout en demandant d’autres parcelles supplémentaires pour réaliser des logements promotionnels. Le but, dira un des responsables de Cosider promotion, est de satisfaire les clients qui ont déjà contracté un crédit auprès de la CNEP, d’une part et vendre les autres logements aux coûts réels. Une fois cette opération achevée avec acte notarié l’entreprise se dit prête à gérer le passif et l’actif et de récupérer ses dettes auprès de l’APC. Côté APC justement, c’est un autre son de cloche qui est donné. Selon le chef du projet des 352 logements APC/ CNEP, au début cette opération a bien démarré. «Il s’agit explique-t-il, de 4 tours de 64 logements de F 4 chacune et de 8 immeubles de 12 logements chacun composés de 6 F3 et de 6 F4 chacun». Mais en 1998, le problème de financement s’est posé à l’échelle nationale car l’Etat a décidé de reverser les logements APC/ CNEP au social et de rembourser les dettes de la CNEP, chose qui n’a pas été faite. Le hic dans cette histoire, explique le chef de ce projet est que certains bénéficiaires ont versé leur apport personnel selon le crédit accordé par la CNEP. Donc, le chantier a été gelé jusqu’à 2004 où une convention a été signée pour le transfert du projet de Cosider Réalisation à Cosider Promotion en vu d’achever le chantier et agir comme promoteur. Entre-temps une tour a été occupée par les bénéficiaires alors que la première a subi de profondes transformations. Mme Benhadid, un des souscripteurs n’en revient pas. « J’ai reçu la décision d’affectation pour un logement F4 mais à ma grande surprise on m’a octroyé un F2. Ainsi, au lieu de quatre F4 par palier, c’est devenu 6 logements, soit 2 F4, 2 F3 et 2 F2. «Je ne comprends pas ces modifications décidées unilatéralement par Cosider Promotion, comme je ne comprends pas pourquoi ce promoteur a décidé de vendre ces logements réduits au prix de 3 41 millions de centimes, alors qu’une convention signée par le promoteur, l’APC de Bouzaréah et la direction du logement de la wilaya mentionne dans un des articles que le prix de cession maximum du logement ne peut excéder 2 millions de dinars», s’étonne le chef du projet auprès de l’APC de Bouzaréah. Pour ce responsable, l’intervention des pouvoirs publics est salutaire pour les citoyens qui attendent leur logement depuis de si longues années. Côté direction du logement de la wilaya d’Alger, partenaire à part entière dans ce projet, le responsable n’a pas voulu nous recevoir prétextant à chaque fois des impondérables. Pourtant, une demande pour un entretien avec le directeur concerné, a été adressée à la wilaya qui a donné son aval. Rabéa F.


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