Algérie

Les 25 marins de l'équipage du navire MV Blida libérés Dix mois après leur enlèvement


Dix mois après leur enlèvement suite à un acte de piraterie en haute mer en Somalie, les 25 marins algériens ont été libérés jeudi matin engendrant un grand soulagement aussi bien pour leurs familles que pour tous ceux qui suivent de près ces histoires de piraterie. là, il est très important de souligner le travail très efficace de la diplomatie algérienne qui d'ailleurs a toujours rassurée puisque le ministère algérien des affaires étrangères n'a pas omis de préciser à plusieurs reprises qu'il suivait de "très près" l'affaire jusqu'à son dénouement heureux. Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien avaient été libérés le 12 octobre dernier. une première lueur d'espoir pour la libération de ces 25 otages était perçue aprés la libération du marin algérien, Azzedine Toudji et un autre ukrainien, libérés le 12 octobre dernier, pour raison de santé. "le état de santé de azzedine Toudji étant jugé satisfaisant" a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani. M. Toudji a enfin retrouvé sa famille après ces mois d'épreuves qu'ont également vécus nos 16 autres compatriotes pour lesquels notre réseau diplomatique s'est pleinement mobilisé afin d'obtenir leur libération dans les meilleurs délais. M. Amar Belani a, dans une déclaration écrite, annoncé que "C'est avec une grande joie et un profond soulagement que nous annonçons la libération, ce matin, des 25 marins de l'équipage du navire MV Blida qui étaient otages des pirates somaliens". il a affirmé que le navire," qui se trouve actuellement en haute mer, est sécurisé par les forces navales internationales opérant dans la région sous mandat des nations unies", ajoutant que le navire" mettra environ 3 jours pour rejoindre le port de Mombasa (Kenya)". Selon M. Belani, toutes les dispositions ont été prises par l'Etat algérien pour procéder, dans les meilleures conditions possibles, au rapatriement des ressortissants algériens dont l'état de santé, a-t-il souligné, n' "inspire pas d'inquiétude". D'autre part, il a indiqué que l'Algérie " ne ménagera aucun effort pour que les auteurs de cet acte de piraterie soient poursuivis et jugés par les instances compétentes". De son côté, le directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blid a M. Nacereddine Mansouri, a affrimé qu'"Il n'a jamais été question de payer une quelconque rançon pour la libération des otages. La position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons". M. Mansouri n'a pas omis de féliciter les responsables algériens en déclarant: "Nous remercions les autorités algériennes, notamment le ministère des Affaires étrangères, qui n'ont ménagé aucun effort pour libérer ces otages et se sont montrées constamment disponibles". Selon le directeur général d'IBC, les marins algériens devraient être rapatriés la semaine prochaine. Les familles des marins libérés jeudi matin sont comblés de joie puisque celle-ci est double: d'une part, ils elles soulagées de retrouver les "otages" et d'autre part, cela leur permet de passer l'Aïd dans de bonnes conditions. Et comme le dit si bien cette femme d'un marin libéré: '"'aujourd'hui c'est "l'Aïd avant l'Aïd. C'est un jour béni et inoubliable pour nous"'

Combattre la piraterie sans repit
D'autre part, il est utile de souligner que le ministre kenyan des Affaires étrangères, Moses Wetangula, a appelé jeudi dernier la communauté internationale à lutter contre la piraterie "de façon décisive" dans l'océan Indien et de "stabiliser la Somalie ". "La communauté internationale devrait reconnaître que la menace de piraterie dans l'océan Indien ne peut être efficacement combattue en l'absence de stabilité politique et sécuritaire en Somalie", a déclaré M.Wetangula lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de 16 pays desservis par l'Océan Indien, tenue en marge du Sommet du Commonwealth qui a eu lieu à Perth, en Australie. Les ministres ont exhorté la communauté internationale à "mobiliser les fonds nécessaires pour le renforcement du gouvernement fédéral de transition et d'autres institutions publiques en Somalie comme moyen de contenir la piraterie au large de la côte africaine orientale". A noter qu'au moins 47 navires et plus de 500 marins sont actuellement détenus par des pirates, selon l'ONG Ecoterra International qui recense l'activité maritime dans la région. Et dans ce même ordre d'idée, il est très important de rappeler que l'Algérie, est le premier pays à avoir demandé devant l'Assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d'otages. L'Algérie est restée attachée à son principe, sachant que le paiement de rançons signifie clairement l'encouragement des criminels et le financement du terrorisme. C'est dans ce sens plus précis que le chef de la diplomatie algérienne, M. Mourad Medelci, avait appelé l'Afrique et la communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin au terrorisme et à la piraterie qui déstabilisent la Somalie. En somme, la libération des marins algériens est le fruit des efforts des autorités algériennes qui étaient restées "pleinement mobilisées" à cet effet. Elles avaient ainsi suivi de "très près" et "avec une attention soutenue" la situation, tout en poursuivant leurs efforts pour obtenir la libération des ressortissants algériens. Dont acte.
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