Algérie

Les 200 logements de Ben Aouda, un projet qui traîne en longueur



Les 200 logements de Ben Aouda, un projet qui traîne en longueur
Ce n'est pas un hasard si l'objectif de construction plus d'un million de logements dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 lancé par le président tarde à être concrétisé.À chaque bide, il y a forcement des causes, et il n'y a pas mieux pour un novice que de restreindre le sujet pour d'abord simplifier la recherche aux fins d'en sortir avec un échantillon à appliquer sur tout le territoire de notre pays et ainsi évaluer les dimensions des défaillances délibérées et les souffrances qui en résultent. Le projet deconstruction de 200 logements à Ben Aouda, à Sidi Djillali, nous oblige à implanter notre invention, le «labo des pouls» dans la ville de Sidi Bel-Abbès qui servira à «peser» les souffrances langoureuses et incommensurables des souscripteurs de ce projet quis'avère après plus de 13 ans dans la nullité sans solution aux «horizons abstraits ». Les résultats des recherches que va nous régurgiter cet échec seront le produit d'un cocktail de sons de bégaiements sibyllins des différents services concernés de près ou de loin : DLEP, CNL, DUC, DUCH. Même les autorités appelées à veiller à la participation et à l'aboutissement du grand projet du président Bouteflika semblent totalement détachées, ne prêtant aucune intérêt à un défi «anticipé» sous forme d'instruction du premier magistrat du pays. Les multiples révoltes des illusionnistes bénéficiaires, traduites par tous les langages de protestation aux fins d'arriver à faire entendre raison et parvenir à passer un message légitime d'un droit au logement prévu par la force de la loi, agonisent sans assistance dans l'abîme. Les cris poussifs ont perdu la force du souffle. Pas questionmême d'y penser qu'un simple projet de construction de 200 logements prévu sur une durée de 2 ans aumaximum arrive à épuiser ses 13 ans. Et parlons en toute honte bue de fêtes, d'élections, de soutien et d'autres mandats. Faut-il d'abord le mérité. Les générations de ces valeureux chahid qui ont irrigué de leur sang cette terre n'y trouvent aucun goût là où ils sont. Le projet, nous racontent les prétendants, a commencé en 2000, et depuis, toutes les recettes magiques propres aux parlotes du pays ont été essayées, réitérées et aucune n'a abouti à lamoindre des solutions ou même moindre réaction. Que des mensonges qui révoltent et font perdre toute confiance et élargissent sans cesse la fosse entre le gouverné et le gouvernant. Des sit-in, des rassemblements, des souffrances qui se traduisent par des protestations, unmécontentement, des dépassements de l'autre part, de lamarginalisation, du mépris en constante polymérisation, une bureaucratie suffocante, une dictature de l'autorité, insubordination par le fait de négliger des instructions à caractère de sécurité d'Etat...Un désordre qui sonne comme un bruit de torture à détruire les fragiles tympans dans l'envie profonde d'un petit sommeil. C'est fou ce qu'on peut tolérer certaines choses qui dépassent tout entendement. Ces gentils pères et mères de famille, de simples fonctionnaires, sont d'une patience incomparable. Ils ont gagé tout ce qu'ils possédaient, croyant pouvoir un jour très proche s'abriter avec leurs familles sous un toit de rêve consigné dans la constitution qui s'avère malheureusement le pire cauchemar d'une tombe qui étouffe son locataire à attendre le suspens d'y voir le jour un jour, un rêve loustic qui rend fou. Une inspection générale de l'urbanisme a été dépêchée à Sidi Bel-Abbès. Elle aurait visité et inspecté tous les services concernés dans ce projet de rêve anticipé du président de la République et d'autres dans le cadre de ces inspections anesthésiantes. Plus d'une année, au lieu de prévoir des solutions aux soucis du citoyen aux aguets d'un espoir qui tombe de l'arbre de cette enquête, on calme la tension par le changement de gouvernement. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre, sachant que ces pauvres souscripteurs comme tant d'autres dans de multiples projets souffrent toujours d'une dictature sous un autre habit qui scintille étonnement «l'intouchabilité ». Bon Dieu, les mots se bousculent dans ma tête à ne plus savoir comment transmettre une souffrance, la décrire comme je l'ai vue et sentie. Comment provoquer une réaction de sauvetage ultime. Les lois ne sont-elles pas au-dessus de tout lemonde et de chacun' Pourquoi les défaillances des autorités censées ne pas avoir droit à l'erreur restent malgré tout impunies ' Sont-ils exemptés de punitions possédant le droit de faire souffrir les autres ' Autant de questions qui nous rendent franchement sots. Après 13 ans, ces écrasés ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont traînés par desmesures incroyables. Les services concernés ne sont plus gênés. Ils donnent l'apparence après tout ce temps d'en faire à leur guise. Ils se sont entièrement lavé les mains, livrant ces souscripteurs à courir davantage sous un autre habit, celui de se constituer en coopérative... Drôle ! Drôlement drôle ! Que quelqu'un ait l'audace de consacrer un temps même minime pour se déplacer au lieu de ce projet en souffrance depuis plus de 13 ans, punissant des familles algériennes abusivement. Ou faut-il se résigner à jamais et comprendre qu'il n'y a pas de solution au problème. Existe-t-il vraiment un problème sans solution '


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