Algérie

LES 2 MAÂMAR


Durant les 20 dernières années, j'écrivais contre l'Algérie ultralibérale, celle du tout import et du vol généralisé.Comment puis-je, aujourd'hui, ne pas être d'accord avec ceux qui refusent le
tout-import et luttent contre la corruption ' Mais, en tant que citoyen et non
plus comme journaliste, en tant que Maâmar vivant dans la réalité quotidienne, et non dans l'analyse politique, je suis dégoûté, dans l'incapacité
d'avoir le fameux livret foncier : nous sommes ballottés, depuis des années, entre le cadastre de M'daourouch et la Conservation de Sedrata. L'Etat a tracé une double voie sur nos terres et nous n'avons reçu aucun sou ! Et quand nous demandons un crédit bancaire pour travailler nos terres, la BADR de Guelma rejette notre dossier dûment approuvé par les services agricoles.
Et j'arrête là ! Je suis tellement dégoûté en tant que citoyen que, parfois, j'ai
envie de parler à l'autre Maâmar, le journaliste, pour lui dire que chasser
l'oligarchie ne suffit pas à créer une nouvelle Algérie car l'ancienne est
toujours là, avec sa bureaucratie et sa hogra qui continuent de nous pourrir
la vie. Et si tu vis dans la wilaya de Souk-Ahras, tu la sens plus pesante,
agressive, indestructible et toujours victorieuse !
M. F.
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