Longtemps, l'Algérie a été salie par les prédateurs hommes d'affaires et corrompus dirigeants, qui ont placé le pouvoir dans les mains du frère cadet de Bouteflika et géré le pays au nom d'un ?'cadre'' avec un partage équitable du gâteau de l'Algérie !Dans l'ombre d'une présidentielle avortée, le pouvoir corrompu dirigé par des anciens premiers ministres à la solde de la mafia politico-financière, tente encore une fois, le scénario de 2014 pour faire élire sa momie, malgré le refus du peuple ?'Fakkakir'' de valider son envie de ressusciter ce pouvoir momifié. Du coup, le vent du 22 février ne soufflait pas au gré du navire de la bande de Bouteflika, et elle fut obligée de quitter le navire du pouvoir pour finir dans le cachot d'El Harrach.
Comme il fallait s'y attendre et on l'a toujours évoqué ; la tentation de la réélection de Bouteflika n'a jamais été question d'intérêt du pays, mais une pure et simple affaire de sale politique et d'argent plus sale encore. Une pluie de milliards pour le financement du 5ème mandat.
39 milliards de centimes, venant d'un généreux donateur, patron des pneus crevés et 180 milliards de centimes offerts par le patron des bus, voilà les révélations du procès qui montre l'ampleur de la corruption dans l'Algérie de Bouteflika.
Sur le banc des accusés, Ouyahia, Sellal et des ex-ministres accusés d'accorder des avantages aux chefs d'entreprises du montage automobile, aujourd'hui, accusés pour financement occulte de la campagne électorale du 5e mandat. Ces milliards renvoyés par l'ascenseur en est la preuve : de la fameuse politique de l'ancien pouvoir corrompu ?' donnant ?donnant ?'.
Coup de théâtre au méga-procès de corruption au tribunal de Sidi M'hamed, dont personne ne s'y attendait, le vrai président de la République à l'ombre, Said Bouteflika, le frère du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika est convoqué à la barre pour expliquer le financement de la campagne électorale de son frère.
Haddad parle et implique Saïd Bouteflika dans l'affaire des 19,5 milliards de la campagne découverts au niveau du siège de son entreprise ETRHB : « C'est Said Bouteflika qui m'a ordonné de conserver l'argent de la campagne estimé à 19.5 Milliards centimes au niveau du siège de l'ETRHB, Saïd craignait que le bureau de campagne de Hydra ne se fasse cambrioler », a révélé l'oligarque Haddad.
De surprise en surprise, il faut s'attendre à un deuxième coup de théâtre au tribunal avec l'entrée en scène du frère du raïs déchu. Quelles seront les réponses de Saïd, et va-t-il révéler d'autres noms ' Wait and see !
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Posté Le : 07/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Belkacem B
Source : www.reflexiondz.net