Lemmouchia «J'aurais aimé jouer contre la Gambie, mais les choix du coach sont indiscutables»

«Depuis qu'il est arrivé, Halilhodzic a fait jouer 32 joueurs, cela prouve qu'il fait confiance à tout le monde»Khaled Lemmouchia revient sur la dernière rencontre gagnée à Banjul. Il déclare que le coach Vahid Halilhodzic a su trouver les mots justes pour motiver ses capés et pallier du coup le manque de temps pour bien préparer ce match important pour les prochaines échéances de l'EN.
Vous avez joué samedi un match plein contre Tlemcen, peut-on dire que vous avez bien récupéré de ce long voyage à Banjul '
Oui, hamdoulilah. Vous savez, on récupère toujours plus vite lorsqu'il s'agit de victoire comme celle que nous avons réalisée contre la Gambie. Les voyages paraissent moins longs et la fatigue se dissipe plus rapidement. C'est vous dire que ce succès ramené de Banjul m'a boosté le moral et permis de bien aborder ce match contre le WAT.
Et si on revenait à la préparation du match livré contre la Gambie, elle s'est effectuée comment '
Sincèrement, ça s'est très bien passé. Les quelques jours qu'on a passés ensemble auront été déterminants. C'est vrai que nous n'avons pas eu suffisamment de temps pour bien préparer cette rencontre, mais le coach Halilhodzic a su comment nous motiver pour aller chercher cette belle victoire. Je crois que le bon état d'esprit affiché par les joueurs, le staff et les responsables a aussi été pour beaucoup dans cette belle production livrée mercredi passé.
Au mois de juin, vous allez aussi disputer des rencontres importantes, vous y pensez déjï
Je crois que le plus important maintenant est de savoir bien gérer la fin de saison. Après, comme vous le savez, tous les joueurs de l'EN vont sortir d'une saison harassante avec leur club. Certains vont arriver fatigués et d'autres peut-être diminués physiquement et mentalement. Donc, c'est sur ces aspects là qu'il faudra bien nous préparer. Le tout est d'arriver en confiance pour aborder ces trois matchs face au Rwanda, au Mali et à la Gambie après. C'est pour cette raison que j'ai dit que ce succès de Banjul était très important.
Des matchs engagés comme celui livré face à la Gambie, vous aimez bien. Avouez que vous avez senti des fourmis dans les jambes?
Bien sûr, il ne faut pas se le cacher. Chaque joueur professionnel et compétiteur aimerait commencer le match dans le onze de départ. Ce serait hypocrite de ma part de vous dire le contraire. Après, sincèrement, avec la nouvelle politique instaurée par le coach, tout le monde adhère à son discours et privilégie l'intérêt du groupe avant toute chose. Tout le monde accepte ses choix.
Surtout que le coach a donné la chance un peu à tout le monde?
C'est vrai, je crois que depuis le match de la Tanzanie, il a fait déjà jouer 32 joueurs. Il n'y a jamais eu la même composition d'équipe, donc cela veut dire que la concurrence est bien présente et elle demeure saine. Après, que ce soit moi, Adlène Guedioura ou Medhi Lacen qui joue, l'essentiel est que le résultat final soit positif. C'est la nouvelle mentalité qui nous a été inculquée par le coach.
Cela vous pousse à croire à une place de titulaire '
Exactement. Croyez-moi, avec Halilhodzic, personne n'est sûr de jouer. Ça nous pousse à travailler et postuler à une place de titulaire. A la veille de chaque rencontre, tout le monde se sent concerné par le match. Il tient le même langage avec tout le monde et ça vous donne envie de tout donner pour être prêt.
Pour terminer, vous avez quitté l'ESS pour l'USMA. Votre ancien club est en tête du classement, ne nourrissez-vous pas des regrets '
Non, pas du tout. Ce parcours de Sétif ne me surprend pas du tout. C'est une ville qui respire le football avec toute une population derrière son club. Maintenant, moi je suis heureux ici à l'USM Alger où j'ai envie de gagner des titres. Dieu merci, la communion avec notre public est revenue. Maintenant, à nous de pousser jusqu'au bout pour rendre nos fans heureux.