Les femmes portent Al Mlhafa, ce haïk à la mode du sud du royaume marocain qui les drape des pieds à la tête et qui se retrouve un peu partout à travers nombre de régions d'Afrique du Nord. Les bijoux en argent massif ornés des pierres fines ou semi précieuses sont leurs parures traditionnelles. Cependant, certaines pièces de bijoux sont les plus prisées pour le travail d'orfèvrerie et de recherche. Ainsi en est-il du médaillon appelé « el baghdadi » qui n'est autre que la copie miniature d'un livre réalisé en argent massif. Le pendentif est finement travaillé et incrusté de pierres les « Barzdah ». Outre cette broche suspendue à une chaîne, la femme porte des colliers de deux styles différents. Les premiers « el assar », sont littéralement fabriquées de perles en pierres précieuses tandis que les deuxièmes du nom de « el qilada » ou le trophée dans le sens de richesse, sont des colliers faits de gemmes. Des pierres fines, précieuses et ornementales aux belles teintes rehaussant les différentes parures. La femme nomade poétesses dans l'âme, ne peut ne pas assister et animer des joutes poétiques au cours de soirées qu'on appellerait actuellement dans le monde moderne « soirées culturelles ». La danse des femmes sahariennes du Maroc, « el gadra », plonge ses racines dans les vastes étendues sableuses, gestuelle et entrain, mains chantantes et corps en mouvements au son de la musique jouée par les hommes. L'écharpe qui cache le visage et une partie du buste de la danseuse protège des regards les traits féminins en éveil par le rythme et la cadence.
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Posté Le : 06/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : L N
Source : www.horizons-dz.com