Dans un club où tout marche à l'envers, où le bon sens et la logique n'ont pas leur place et où les décisions se font et se défont au gré des humeurs nocturnes de son président, un nouveau chapitre est venu rapprocher le MCO du ridicule, autant, sinon plus, qu'il ne l'a été tout au long de cette saison cauchemardesque.Dans une démarche incompréhensible et qui ne répond à aucune norme, Nadir Leknaoui, l'entraîneur de l'US Biskra, champion de Ligue 2, a ainsi été nommé, jeudi soir, nouvel entraîneur en chef du Mouloudia d'Oran. En langage des chiffres, c'est le troisième entraîneur du MCO en une dizaine de jours seulement, puisque depuis le départ de Jean-Michel Cavalli, Aïssa Kinane, Hadj Merine et le même Nadir Leknaoui ont été, tour à tour, installés dans leur "nouvelle fonction" de patron technique des Rouge et Blanc d'El-Hamri. Aïssa Kinane était ainsi revenu au club après le départ de Cavalli, assurant plusieurs séances d'entraînement, puis le stage de 5 jours à l'hôtel AZ de Mostaganem.
Mardi dernier, ce fut au tour de l'entraîneur de l'Olympique d'Arzew, Hadj Merine, d'être recruté par le président Belhadj Ahmed Baba pour chapeauter l'équipe. Après avoir réussi la gageure de replacer l'OMA en Ligue 2, l'ancien entraîneur adjoint de l'ASMO, Hadj Merine, a pris les choses en main et entamé son programme en tête du MCO.Mais voilà que mercredi soir, le président Baba décide, sur injonction d'un de ses fameux conseillers de la nuit, de relancer Leknaoui qui avait, rappelons-le, décliné la proposition oranaise deux jours auparavant. Ayant rapidement changé d'avis, le dernier nommé a cette fois-ci dit oui et exigera, en contrepartie, d'être désigné entraîneur en chef, ce qu'il a obtenu.
Jeudi soir donc, au stade Ahmed-Zabana, les joueurs du MCO faisaient la connaissance de leur nouveau mentor, le troisième en moins de 10 jours ! Record d'instabilité, c'est le 9e changement de staff au MCO cette saison, puisque Badou Zaki, Aïssa Kinane, Omar Belatoui, Jean-Michel Cavalli, Si Tahar Cherif El-Ouazzani, Sebbah Benyagoub, Aïssa Kinane, Hadj Merine et maintenant Nadir Leknaoui ont, tour à tour, hérité de la casquette de numéro un avec, une mention spéciale à l'intermède de 48 heures de Si Tahar Cherif El-Ouazzani qui avait remis un programme de travail à Karim Saoula (l'entraîneur des gardiens de but) ainsi qu'à la nomination de Sebbah Benyagoub qui n'aura duré que quelques minutes avant qu'il ne soit victime d'un accident domestique et qu'il ne soit contraint d'interrompre sa mission avant même de l'avoir entamée !
Du grand n'importe quoi, en somme, et un énorme non-sens qui n'a d'équivalent que le ridicule qui caractérise, de plus en plus, ce club où tout marche à l'envers.
Rachid BELARBI
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Belarbi
Source : www.liberte-algerie.com