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Neuf ans après ses débuts en D8 où il touchait 38€ par match, le buteur de Leicester gagne aujourd'hui 103 000€ par semaine. Voici l'incroyable histoire de Jamie Vardy. Leicester rêve les yeux grands ouverts. Ses fantasmes les plus inavouables se concrétisent match après match. La surprenante petite équipe régale et occupe aujourd'hui la tête de la Premier League. Beaucoup guettent le moindre faux pas mais les hommes de Claudio Ranieri déjouent tous les pronostics et s'accrochent pour distancer leurs plus grands rivaux. Un vrai conte de fées comme seul le football aime en proposer. Dans ce livre, où chaque nouveau chapitre s'avère plus enchanteur que le précédent, l'histoire de Jamie Vardy mérite d'être contée. Imaginez, il y a quelques années, l'attaquant évoluait en huitième division et gagnait 30£ (38€) par match. Aujourd'hui, pour jouer au ballon, il empoche 80 000£ (103 000€) par semaine et avec ses 19 buts, il devance ses principaux concurrents pour le titre du meilleur buteur du championnat anglais.VOILÀ COMMENT TOUT A DEBUTESon père biologique se nomme Richard Gill. Un ouvrier de 52 ans originaire de Sheffield qui n'avait aucune idée, jusqu'au mois de décembre dernier, que son fils est l'un des serial buteurs de la Premier League. L'incroyable histoire de Jamie Vardy commence ce jour-là, quand Richard rencontre Lisa Clewes de six ans sa cadette, dans un pub de Sheffield dans les années 1980. Quand elle tombe enceinte, il emménage dans la maison où elle vivait avec ses parents Gerald et Mavis."Ça n'allait pas bien", a-t-il confié à un journal local en décembre dernier. "Jamie était un bébé mignon. J'avais pris l'habitude de le nourrir, de le changer, de le bercer... mais ses parents ne m'acceptaient pas et je passais la plupart de mon temps dans le grenier." Quelques mois plus tard, il met enceinte une autre femme. "Je me suis mal comporté. Jamie portait encore des couches quand je suis parti. Sa mère et moi étions très jeunes et au fil du temps, j'ai complètement perdu le contact avec eux."SHEFFIELD WEDNESDAY LUI A BRISE LE COEURJamie grandit alors avec sa mère et Philip Vardy, son beau-père, tout près du stade Hillsborough. Dès son plus jeune âge, le football devient une passion, sa passion. Il réalise même son rêve de gosse, celui de jouer dans sa ville natale. Mais à même pas 16 ans, son coeur se brise. Pas pour un chagrin d'amour, non, mais car Sheffield Wednesday ne veut plus de lui. Officiellement, le gamin est "trop petit" pour le club. Un moment très éprouvant de sa vie comme il le racontera plus tard. Dévasté, Jamie ne sait même plus s'il reportera un jour des crampons. Il arrête complétement le football pendant un an. Dans sa tête, dans son coeur, tout est fini. Il est à mille lieues d'imaginer qu'il deviendra le meilleur buteur de la Premier League quelques années plus tard... Mais dans la vie, il est de coutume de dire que rien n'arrive par hasard. "Quand j'ai quitté Wednesday, je pensais que c'était terminé", avoue-t-il aujourd'hui au Daily Mail. "Je ne pensais pas revenir dans le football et je ne pouvais vraiment pas imaginer qu'un jour, je jouerais contre les cadors de Premier League comme Wayne Rooney et Falcao. Je suis un grand fan de Wednesday, alors quand ils m'ont libéré, je l'ai vécu comme un véritable chagrin d'amour. Ils ne m'ont pas gardé parce que je n'étais pas suffisamment costaud physiquement, trop petit. Ça fait vraiment mal. J'étais très en colère et bouleversé, voilà pourquoi j'ai arrêté de jouer pendant un an."




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