Lehbiri évoque les acquis de l'institution depuis l'année 2000

Le patron des sapeurs pompiers est revenu, dans un message adressé à ses cadres et agents, publié dans le dernier numéro de la revue « El-Himaya », sur le plan de développement et de modernisation de la Protection civile, initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dressant un état des lieux de son institution, le colonel Lehbiri a souligné que celle-ci a enregistré un saut quantitatif et qualificatif à partir de l'année 2000. « L'indigence dans laquelle se débattait la Protection civile sur tous les plans ne pouvait être celle d'une l'institution appelée à prendre en charge l'ensemble des risques encourus par la collectivité nationale », a affirmé le responsable. Et de rappeler que l'effectif de la Protection civile ne dépassait pas les 15.000 hommes « dont la formation était en net déphasage » et avec des infrastructures sans commodités et non conformes aux exigences de l'activité opérationnelle, de même pour le parc qui ne dépassait pas les 710 véhicules. Face à cette situation, il a été question de remettre l'institution sur les rails, qui a bénéficié de nombreux projets L'effectif est passé à près de 50.000 hommes. Des équipements neufs, mieux adaptés et plus performants ont été acquis. Ce renforcement a permis d'opter pour la spécialisation par la création de nombreuses unités spécialisées, à l'exemple des équipes de sauvetage-déblaiement, cynotechniques, du Groupement de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux, des colonnes mobiles de lutte contre les feux de forêt et des détachements de renfort aux premières interventions, du groupement aérien, le premier dans le monde arabe. L'amélioration de la situation sociale des soldats du feu a été également prise en charge à travers l'adoption d'un nouveau statut des éléments de la Protection civile. En s'adressant à ses cadres, le colonel Mustapha Lehbiri a instruit les gestionnaires et les responsables au niveau des wilayas « à veiller à la préservation des acquis et à œuvrer à leur consolidation ». « Nous sommes tenus par l'obligation de résultat », a tenu à préciser le colonel Lehbiri.