Algérie

Légère hausse des espèces recensées


L'opération de dénombrement des oiseaux migrateurs, lancée simultanément à l'échelle internationale durant deux semaines au mois de janvier dernier, s'est achevée, le 31 janvier à Jijel.L'effectif des oiseaux recensés a été revu à la hausse, selon un décompte de la Conservation des forêts de la wilaya de Jijel. Comparativement au recensement de l'année 2020, qui a enregistré 6073 espèces, ce nombre est passé à 6253 oiseaux migrateurs, également appelés oiseaux d'eau, recensés dans les 40 sites retenus par cette opération, dont 36 artificiels.
Au-delà de dénombrement, c'est la santé de l'écosystème local qui est au centre des préoccupations pour sa réservation.
Si l'on ne fournit pas d'autres détails sur cette opération qui a associé des spécialistes de la Conservation des forêts et du parc national de Taza, ainsi que le réseau ornithologique local, des associations et des scientifiques de l'université de Jijel, le dénombrement des oiseaux d'eau est une activité qui a pour objectif la protection de la biodiversité d'un espace s'étendant sur plusieurs hectares.
Il y a une trentaine d'années depuis que cette opération s'est lancée dans le sillage de la formation assurée par la Conservation des forêts à des équipes initiées au dénombrement de ces oiseaux.
Le premier groupe d'observateurs initié à cette mission s'est alors mis au dénombrement des espèces d'oiseaux migrateurs. Une opération qui concerne tous les sites et zones humides, retenant marais, retenues collinaires, barrages, îlots d'oued, embouchures et plages.
La zone humide de Beni Belaïd, classée site Ramsar, reste l'une des plus riches en oiseaux. Viennent ensuite les sites d'El-Kennar et de Taher où sont recensées différentes espèces d'oiseaux d'eau et marins, dont certaines sont protégées.
Il convient de noter que les activités liées à la Journée mondiale des zones humides, célébrée le 2 février, s'est limitée cette année à de simples sorties des spécialistes de la Conservation des forêts et du Parc national de Taza en raison du contexte sanitaire de Covid-19.
Un programme de sensibilisation en collaboration avec le secteur de l'éducation et les associations était prévu pour célébrer cette journée. Il a toutefois été annulé après la suspension de l'activité scolaire.
Par ailleurs, la protection de la zone humide de Beni Belaid, élue site d'importance internationale en 2003, est au centre des préoccupations. Au-delà de l'intérêt qu'elle suscite pour les scientifiques, qui appellent à une prise de conscience des pouvoirs publics pour sa protection, un plan de sa protection a été mis en place.
Il consiste en la mise en place d'un système de protection mécanique et biologique pour la fixation des dunes côtières de cette réserve naturelle. Toutefois, et selon des données scientifiques, cette zone a surtout subi une agression due à plusieurs facteurs nécessitant sa protection de par son importation et sa valeur écologique.
À la Conservation des forêts, on rassure sur le processus de protection lancé par le recours à la plante d'oyat est retenu comme solution pour stopper l'avancée du sable dans le lac. L'opération a donné de bons résultats, selon les données des spécialistes de la Conservation des forêts qui veillent à ce processus.

Amor Z.
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