Algérie

Légère augmentation des prix des produits alimentaires



Légère augmentation des prix des produits alimentaires
Des commerçants algériens constatent une sensible augmentation des prix des produits alimentaires ces derniers jours.Si les hausses des cours à l'international ont été répercutées sur les produits laitiers, d'autres facteurs ont contraint des détaillants à revoir leurs services pour des considérations internes.«Les annonces d'augmentation de salaires véhiculées par le secrétaire général de l'UGTA, Sidi Saïd, à la veille de la tenue de la tripartite, le 23 février dernier, ont-elles incité quelques grossistes à spéculer '», s'interrogent des commerçants. Ils s'attendent à des changements de tarifs, d'après les confidences de quelques distributeurs.L'effet d'annonce de la centrale syndicale a été accueilli négativement, même si aucune mesure étatique concrète n'a été adoptée. Selon les explications de l'analyste financier, Ferhat Aït Ali, «ces dernières semaines, il y a eu augmentation des cours à l'international, mais cela ne concerne que quelques produits, à l'instar de ceux du secteur laitier».Pour notre interlocuteur, «le prix de la tonne de poudre de lait a augmenté, en raison de la baisse de la production mondiale. A ce jour, l'Etat subventionne à hauteur de 62 DA le litre, ceci sans inclure les prix des produits additifs. Pour le café par exemple, les prix sont restés stables».Cependant, ajoute M. Aït Ali, «l'Etat n'est pas régulateur. Il justifie les augmentations des prix qui s'enregistrent sur le marché international, mais ne travaille jamais pour baisser les prix des produits, quand ces derniers baissent ailleurs».Il précise que «les importateurs répercutent les prix au niveau national, mais ne peuvent pas les augmenter selon leurs propres désirs, car l'Etat pourrait surtaxer la marge, qui est de 15%».De son côté, le président du comité des mandataires des fruits et légumes, Achour Mustapha, souligne que «les prix n'ont pas été augmentés sans raison». Il affirme que «les agriculteurs ont des charges à honorer en dehors des activités commerciales, comme l'achat d'équipement et la réfection de leurs installations, les serres entre autres».Dans le même sillage, M. Achour rappelle que «l'Algérie importe la quasi-totalité des semences. Je dis bien toutes. Donc, a priori, les prix sont fixés ailleurs (Bourse de Chicago). L'Etat subit les changements qui surviennent ailleurs». Et de poursuivre : «Il ne faut pas oublier que les facteurs climatiques contribuent à définir les prix.»




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